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Le Niger a enregistré un taux de croissance économique de 5,2% en 2018 et table sur 6,5% en 2019 (président)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-01-01 à 21:45

NIAMEY, 1er janvier (Xinhua) -- Le Niger a enregistré en 2018 un taux de croissance économique de 5,2%, table sur 6,5% en 2019 et vise 7% pour les cinq prochaines années, a déclaré dimanche le président nigérien Mahamadou Issoufou dans son message de Nouvel An.

Cette performance se place nettement au-dessus de la moyenne de 3% pour l'ensemble des pays de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et du taux de 3,7% pour l'économie mondiale, a précisé le chef de l'Etat, ajoutant qu'elle "est engendrée par une bonne production agricole, avec la mise en œuvre de l'initiative 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens), ainsi que par les investissements dans des projets structurants".

Parmi ces projets structurants figurent notamment plusieurs infrastructures routières à Niamey et à l'intérieur du pays et la centrale solaire de Malbaza, inaugurées au cours de l'année 2018, ainsi que les travaux de modernisation de la ville de Zinder dans le cadre de la fête tournante de la République.

A cela s'ajoutent les travaux de construction de l'hôpital de référence de Maradi (sud), de l'hôpital de l'Amitié nigero-turque à Niamey et ceux de la télévision numérique terrestre (TNT), tous trois terminés, ainsi que ceux en cours du pont Djibo Bakary à Farié (60 km à l'ouest de Niamey, sur le fleuve Niger), du troisième pont de Niamey (pont Seyni Kountché), de la modernisation de l'aéroport Diori Hamani, de la voie express de l'aéroport de Niamey au centre-ville, de l'hôtel présidentiel ou encore du Centre de conférence international Mahatma Gandi.

L'année 2018 a par ailleurs vu le lancement des travaux de l'usine de traitement d'eau de Goudel, dans la capitale, et du programme Millenium Challenge qui comprend principalement des aménagements hydro-agricoles.

Toujours dans le secteur économique, M. Issoufou a promis le plein redémarrage en 2019 des travaux du barrage hydroélectrique de Kandadji (ouest, sur le fleuve Niger) et la reprise des travaux de plusieurs autres infrastructures routières dans la capitale et à l'intérieur du pays (dont la route de l'uranium dans le nord), de l'hôtel du ministère des Finances, des centrales solaires d'Agadez et de Gorou Banda à Niamey et ceux de la modernisation de la ville de Tillabéry (ouest).

Pour les cinq prochaines années, le Niger prévoit un taux de croissance moyen de 7% grâce au concours d'autres secteurs structurants porteurs, dont celui du pétrole qui recevra quatre milliards de dollars d'investissement en 2019 et 2020 selon le président Issoufou.

Parallèlement, "le déficit budgétaire est progressivement réduit et pourrait être en dessous de 3% en 2020. Le taux d'inflation de 2,9% en 2018 reste en deçà de la norme de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 3%, et ce malgré les mesures de correction fiscale adoptées en 2018. Il sera de 2,4% en 2019", a-t-il indiqué, ajoutant que "l'amélioration du climat des affaires, entreprise les années précédentes et poursuivie en 2018, sera renforcée en 2019".

Il a conclu par l'annonce de l'apurement des arriérés intérieurs par le gouvernement en 2018 estimés à 109 milliards de francs CFA, soit plus de 18,8 millions de dollars, au profit des opérateurs économiques. Fin

 
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Le Niger a enregistré un taux de croissance économique de 5,2% en 2018 et table sur 6,5% en 2019 (président)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-01-01 à 21:45

NIAMEY, 1er janvier (Xinhua) -- Le Niger a enregistré en 2018 un taux de croissance économique de 5,2%, table sur 6,5% en 2019 et vise 7% pour les cinq prochaines années, a déclaré dimanche le président nigérien Mahamadou Issoufou dans son message de Nouvel An.

Cette performance se place nettement au-dessus de la moyenne de 3% pour l'ensemble des pays de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et du taux de 3,7% pour l'économie mondiale, a précisé le chef de l'Etat, ajoutant qu'elle "est engendrée par une bonne production agricole, avec la mise en œuvre de l'initiative 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens), ainsi que par les investissements dans des projets structurants".

Parmi ces projets structurants figurent notamment plusieurs infrastructures routières à Niamey et à l'intérieur du pays et la centrale solaire de Malbaza, inaugurées au cours de l'année 2018, ainsi que les travaux de modernisation de la ville de Zinder dans le cadre de la fête tournante de la République.

A cela s'ajoutent les travaux de construction de l'hôpital de référence de Maradi (sud), de l'hôpital de l'Amitié nigero-turque à Niamey et ceux de la télévision numérique terrestre (TNT), tous trois terminés, ainsi que ceux en cours du pont Djibo Bakary à Farié (60 km à l'ouest de Niamey, sur le fleuve Niger), du troisième pont de Niamey (pont Seyni Kountché), de la modernisation de l'aéroport Diori Hamani, de la voie express de l'aéroport de Niamey au centre-ville, de l'hôtel présidentiel ou encore du Centre de conférence international Mahatma Gandi.

L'année 2018 a par ailleurs vu le lancement des travaux de l'usine de traitement d'eau de Goudel, dans la capitale, et du programme Millenium Challenge qui comprend principalement des aménagements hydro-agricoles.

Toujours dans le secteur économique, M. Issoufou a promis le plein redémarrage en 2019 des travaux du barrage hydroélectrique de Kandadji (ouest, sur le fleuve Niger) et la reprise des travaux de plusieurs autres infrastructures routières dans la capitale et à l'intérieur du pays (dont la route de l'uranium dans le nord), de l'hôtel du ministère des Finances, des centrales solaires d'Agadez et de Gorou Banda à Niamey et ceux de la modernisation de la ville de Tillabéry (ouest).

Pour les cinq prochaines années, le Niger prévoit un taux de croissance moyen de 7% grâce au concours d'autres secteurs structurants porteurs, dont celui du pétrole qui recevra quatre milliards de dollars d'investissement en 2019 et 2020 selon le président Issoufou.

Parallèlement, "le déficit budgétaire est progressivement réduit et pourrait être en dessous de 3% en 2020. Le taux d'inflation de 2,9% en 2018 reste en deçà de la norme de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 3%, et ce malgré les mesures de correction fiscale adoptées en 2018. Il sera de 2,4% en 2019", a-t-il indiqué, ajoutant que "l'amélioration du climat des affaires, entreprise les années précédentes et poursuivie en 2018, sera renforcée en 2019".

Il a conclu par l'annonce de l'apurement des arriérés intérieurs par le gouvernement en 2018 estimés à 109 milliards de francs CFA, soit plus de 18,8 millions de dollars, au profit des opérateurs économiques. Fin

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