ALGER, 27 décembre (Xinhua) -- Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a apposé jeudi après-midi sa signature sur le texte de loi de finances pour l'exercice de 2019.

C'est lors d'un Conseil des ministres que le chef de l'Etat a signé ce texte qui entrera en vigueur le 1er janvier.

La loi de finances 2019, adoptée par les deux chambres du parlement, intervient dans un contexte où les difficultés financières du pays se poursuivent pour la cinquième année consécutive étant donné que l'économie dépend à 95% des recettes des hydrocarbures, ont fait remarquer des observateurs locaux.

Malgré cela, le gouvernement n'a pas introduit dans la nouvelle loi de finances de nouvelles taxes ou impôts, et ce contrairement aux lois précédentes lorsque les prix du carburant ont été revus à la hausse, entrainant ainsi une augmentation de plusieurs produits et services.

Selon le communiqué de la présidence de la République ayant sanctionné les travaux du Conseil des ministres, le cadrage macroéconomique retenu pour l'exercice 2019 table sur un prix de pétrole à 50 dollars le baril, un taux de croissance de 2,6% et un taux d'inflation de 4,5%.

La loi prévoit des recettes de 6.508 milliards DA (mds DA), dont 2.714 mds DA de fiscalité pétrolière.

Quant aux dépenses budgétaires, elles s'élèveront à 8.557 mds DA.

Concernant le budget de fonctionnement, il est estimé à 4.954 mds DA avec une légère hausse découlant de la situation sécuritaire aux frontières ainsi que du relèvement des transferts sociaux.