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French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-28 à 02:05
DAKAR, 27 décembre (Xinhua) -- Au total 27 candidats ont déposé leurs dossiers pour l'élection présidentielle de février 2019 au Sénégal au greffe du Conseil constitutionnel, au terme du calendrier de dépôt qui a pris fin dans la nuit de mercredi, a rapporté jeudi la presse locale.
Le dépôt des dossiers de candidature a démarré le 11 décembre dernier sous fond de tension entre mandataires de la mouvance présidentielle et l'opposition pour se disputer l'ordre d'arrivée au Conseil constitutionnel qui est chargée notamment de valider les candidatures.
Pour ce faire, la juridiction va procéder à partir de ce lundi à la vérification des signatures de parrainages, selon l'ordre de dépôt. Le Conseil constitutionnel a coopté les représentants de la société civile pour la vérification des dossiers, en y conviant également les mandataires des coalitions ou partis politiques.
Plus de 80 personnalités avaient annoncé leur intention de se porter candidat à la présidentielle de 2019, marquée par l'introduction du système de parrainage universel.
En effet, une révision du code électoral adoptée en avril, impose désormais aux candidats à la prochaine présidentielle un parrainage représentant au minimum 0,8% et au maximum 1% du fichier électoral.
Au Sénégal, le parrainage était jusque-là réservé aux candidatures indépendantes. Les parrainages de chaque candidat doivent être collectées dans sept régions au moins, à raison de 2 000 au moins par région.
Ainsi, dans les faits, le Conseil constitutionnel va procéder à la publication de la liste des candidats retenus 35 jours avant l'élection, conformément à la loi électorale.
Le parrainage auquel doit s'ajouter le versement d'une caution fixée à 30 millions de francs CFA, a été instaurée pour lutter contre la pléthore de candidatures, voire de candidatures fantaisistes, selon les autorités sénégalaises.
Le président sénégalais Macky Sall, qui dirige le pays depuis 2012, a été investi par la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle) pour être candidat à un second mandat.