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Togo : le parti UNIR (pouvoir) remporte 59 sièges aux législatives, suivi de l'UFC opposition avec six sièges

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-25 à 01:23

LOME, 24 décembre (Xinhua) -- L'Union pour la république (UNIR, parti au pouvoir) a remporté 59 sièges aux élections législatives du 20 décembre visant à renouveler les 91 sièges de l'Assemblée nationale du Togo, selon les résultats provisoires publiés dimanche soir par la Commission nationale électorale indépendante (CENI).

Ainsi, le parti fondé par le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé se donne une position confortable dans la nouvelle Assemblée nationale mais avec moins de sièges par rapport à 62 sièges dans l'équipe sortante.

Avec 6 sièges en deuxième position, l'Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio se positionne au premier plan des partis d'opposition au Togo.

Viennent ensuite le parti Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) de l'homme politique Agbeyomé Kodjo, ancien président de l'Assemblée nationale (1999-2000) et ancien Premier ministre (2000-2002), et le parti Nouvel engagement togolais (NET) qui ont remporté chacun 3 sièges.

Toujours au titre des partis politiques, le Parti démocratique panafricain (PDP) et le Mouvement des républicains centristes (MRC) ont eu chacun un siège. Cependant, les listes des indépendants ont remporté au total 18 sièges.

Ainsi proclamés, les résultats provisoires seront transmis à la Cour constitutionnelle qui est seule habilitée à "donner les résultats définitifs", a expliqué Kodjona Kadanga, le président de la CENI, organe chargé de la supervision des élections au Togo.

Au total, 850 candidats sur 130 listes étaient en compétition et avaient organisé, en deux semaines de campagne électorale, 1 879 meetings et 204 caravanes à travers le pays.

Ils ont sollicité le suffrage d'un peu plus de 3 millions électeurs desquels 1 869 717 se sont exprimés dans 8 490 bureaux de votes, dans un processus électoral sous sécurisation de 8 000 éléments de la Force opération sécurité élections (FOSE-2018).

La Coalition de 14 partis d'opposition (C14) a boycotté tout le processus électoral et a menacé de perturber le scrutin.

La C14 dénonce une organisation non concertée des élections, alors qu'avec le parti au pouvoir ils peinent à s'entendre sur les réformes constitutionnelles à opérer et une série d'exigences qui sont au cœur d'une crise socio-politique qui agite le Togo depuis août 2017.

Déroulé le jeudi 20 décembre, le scrutin des élections législatives a été suivi par 3 418 observateurs électoraux, soit 3 215 observateurs nationaux provenant des organisations de la société civile togolaise et 203 observateurs internationaux.

Les observateurs internationaux sont venus, pour l'essentiel, de l'Union africaine, de la délégation de l'Union européenne, de la CEDEAO, du CEN-SAD, du Conseil de l'Entente, du royaume de la Belgique, du Venezuela, de la Guinée équatoriale.

L'organisation des élections législatives le 20 décembre figure en bonne place dans une feuille de route proposée le 31 juillet 2018 par le sommet de la CEDEAO pour une sortie pacifique de la crise socio-politique qui secoue le Togo depuis août 2017.

 
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Togo : le parti UNIR (pouvoir) remporte 59 sièges aux législatives, suivi de l'UFC opposition avec six sièges

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LOME, 24 décembre (Xinhua) -- L'Union pour la république (UNIR, parti au pouvoir) a remporté 59 sièges aux élections législatives du 20 décembre visant à renouveler les 91 sièges de l'Assemblée nationale du Togo, selon les résultats provisoires publiés dimanche soir par la Commission nationale électorale indépendante (CENI).

Ainsi, le parti fondé par le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé se donne une position confortable dans la nouvelle Assemblée nationale mais avec moins de sièges par rapport à 62 sièges dans l'équipe sortante.

Avec 6 sièges en deuxième position, l'Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio se positionne au premier plan des partis d'opposition au Togo.

Viennent ensuite le parti Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) de l'homme politique Agbeyomé Kodjo, ancien président de l'Assemblée nationale (1999-2000) et ancien Premier ministre (2000-2002), et le parti Nouvel engagement togolais (NET) qui ont remporté chacun 3 sièges.

Toujours au titre des partis politiques, le Parti démocratique panafricain (PDP) et le Mouvement des républicains centristes (MRC) ont eu chacun un siège. Cependant, les listes des indépendants ont remporté au total 18 sièges.

Ainsi proclamés, les résultats provisoires seront transmis à la Cour constitutionnelle qui est seule habilitée à "donner les résultats définitifs", a expliqué Kodjona Kadanga, le président de la CENI, organe chargé de la supervision des élections au Togo.

Au total, 850 candidats sur 130 listes étaient en compétition et avaient organisé, en deux semaines de campagne électorale, 1 879 meetings et 204 caravanes à travers le pays.

Ils ont sollicité le suffrage d'un peu plus de 3 millions électeurs desquels 1 869 717 se sont exprimés dans 8 490 bureaux de votes, dans un processus électoral sous sécurisation de 8 000 éléments de la Force opération sécurité élections (FOSE-2018).

La Coalition de 14 partis d'opposition (C14) a boycotté tout le processus électoral et a menacé de perturber le scrutin.

La C14 dénonce une organisation non concertée des élections, alors qu'avec le parti au pouvoir ils peinent à s'entendre sur les réformes constitutionnelles à opérer et une série d'exigences qui sont au cœur d'une crise socio-politique qui agite le Togo depuis août 2017.

Déroulé le jeudi 20 décembre, le scrutin des élections législatives a été suivi par 3 418 observateurs électoraux, soit 3 215 observateurs nationaux provenant des organisations de la société civile togolaise et 203 observateurs internationaux.

Les observateurs internationaux sont venus, pour l'essentiel, de l'Union africaine, de la délégation de l'Union européenne, de la CEDEAO, du CEN-SAD, du Conseil de l'Entente, du royaume de la Belgique, du Venezuela, de la Guinée équatoriale.

L'organisation des élections législatives le 20 décembre figure en bonne place dans une feuille de route proposée le 31 juillet 2018 par le sommet de la CEDEAO pour une sortie pacifique de la crise socio-politique qui secoue le Togo depuis août 2017.

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