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Cinq policiers allemands font l'objet d'une enquête pour appartenance à un réseau d'extrême-droite radical

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-18 à 06:43

BERLIN, 17 décembre (Xinhua) -- Le Bureau d'investigations criminelles de Francfort (LKA) a ouvert une enquête sur cinq agents de police soupçonnés d'avoir formé un réseau radical d'extrême-droite, a confirmé un porte-parole du LKA suite à des reportages de médias plus tôt ce lundi.

Ces cinq policiers auraient échangé des images, vidéos et contenus de nature extrémiste et raciste sur un groupe de discussion WhatsApp. Outre cette investigation du LKA, le Parquet de Francfort examine également le dossier pour déterminer l'éventuelle présence d'incitation à la haine ou d'utilisation de symboles d'organisations anticonstitutionnelles.

La nouvelle a été rendue publique samedi qu'une lettre de menaces avait été envoyée à Seda Basay-Yildiz, avocate d'origine turque qui représentait l'une des familles victimes dans un procès sur le groupe terroriste NSU qui avait provoqué une série de meurtres et d'attentats à visée raciste. La lettre à l'avocate était signée par le "NSU 2.0".

Les policiers inculpés sont soupçonnés d'être responsables de l'envoi de cette lettre de menaces à Mme Basay-Yildiz, et ils ont été suspendu de leurs fonctions. Cette lettre fait référence entre autres à l'éventualité de "massacrer" sa fille de deux ans.

Janine Wissler, chef de file du parti de Gauche au Parlement allemand, a annoncé qu'elle réclamerait une réunion spéciale du comité des affaires intérieures mercredi prochain, réclamant que le ministre de l'Intérieur à Francfort, Peter Beuth (du parti CDU), "s'explique de toute urgence" sur le moment et la manière dont le ministre a été informé de ces incidents.

 
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Cinq policiers allemands font l'objet d'une enquête pour appartenance à un réseau d'extrême-droite radical

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-18 à 06:43

BERLIN, 17 décembre (Xinhua) -- Le Bureau d'investigations criminelles de Francfort (LKA) a ouvert une enquête sur cinq agents de police soupçonnés d'avoir formé un réseau radical d'extrême-droite, a confirmé un porte-parole du LKA suite à des reportages de médias plus tôt ce lundi.

Ces cinq policiers auraient échangé des images, vidéos et contenus de nature extrémiste et raciste sur un groupe de discussion WhatsApp. Outre cette investigation du LKA, le Parquet de Francfort examine également le dossier pour déterminer l'éventuelle présence d'incitation à la haine ou d'utilisation de symboles d'organisations anticonstitutionnelles.

La nouvelle a été rendue publique samedi qu'une lettre de menaces avait été envoyée à Seda Basay-Yildiz, avocate d'origine turque qui représentait l'une des familles victimes dans un procès sur le groupe terroriste NSU qui avait provoqué une série de meurtres et d'attentats à visée raciste. La lettre à l'avocate était signée par le "NSU 2.0".

Les policiers inculpés sont soupçonnés d'être responsables de l'envoi de cette lettre de menaces à Mme Basay-Yildiz, et ils ont été suspendu de leurs fonctions. Cette lettre fait référence entre autres à l'éventualité de "massacrer" sa fille de deux ans.

Janine Wissler, chef de file du parti de Gauche au Parlement allemand, a annoncé qu'elle réclamerait une réunion spéciale du comité des affaires intérieures mercredi prochain, réclamant que le ministre de l'Intérieur à Francfort, Peter Beuth (du parti CDU), "s'explique de toute urgence" sur le moment et la manière dont le ministre a été informé de ces incidents.

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