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L'envoyé de l'ONU au Yémen espère que le Conseil de sécurité joue un rôle dans la surveillance de la paix à Hodeida

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-15 à 06:23

NEW YORK (Nations unies), 14 décembre (Xinhua) -- Le représentant spécial des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffith, a déclaré au Conseil de sécurité qu'un "régime de surveillance solide et compétent" était essentiel et nécessaire de toute urgence pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu conclu dans le gouvernorat de Hodeida au Yémen.

Le gouvernement yéménite et les rebelles houthis sont parvenus à un accord de trêve et de retrait mutuel de leurs forces des trois ports du gouvernorat de Hodeida et la ville de Hodeida à l'issue de négociations de paix récentes en Suède, marquant la première percée des pourparlers intra-yéménites l'égide de l'ONU.

"Nous demandons aux Nations unies de surveiller le respect par les parties de ces engagements. Je suis convaincu que ce conseil voudra répondre à cette exigence", a déclaré M. Griffiths.

"Sur instruction du secrétaire général, les départements concernés à New York (siège de l'ONU) et ailleurs sont déjà activement occupés à planifier un déploiement d'urgence soumis aux décisions de ce conseil", a-t-il ajouté.

Dans leurs discours à la suite du rapport de M. Griffiths, les dipliomates présents ont fait valoir qu'un tel mécanisme de surveillance nécessiterait le soutien d'une résolution du Conseil de sécurité.

Le conflit au Yémen a débuté en 2014 lorsque les Houthis se sont emparés de Sanaa, la capitale du pays. Depuis 2015, une coalition militaire menée par l'Arabie saoudite soutient le gouvernement yéménite en combattant les Houthis.

Ces combats ont provoqué la plus importante crise humanitaire au monde, exposant près de 20 millions de personnes à la famine, selon l'ONU.

Le port de Hodeida gère près de 70 % de l'approvisionnement en nourriture au Yémen, aussi la communauté internationale appelle depuis longtemps à une désescalade de ces hostilités autour du port.

"Le conseil demande un tel accord depuis des mois ; je pense que nous y sommes maintenant arrivés", a dit M. Griffiths.

Outre la trêve à Hodeida, les deux parties en conflit sont tombées d'accord lors de leur réunion de huit jours en Suède pour confier un rôle de l'ONU dans la gestion de ces trois ports d'importance essentielle, y compris le port de Hodeida.

"L'ONU assumera un rôle de premier plan dans le soutien à la société des ports sur la mer Rouge du Yémen (Yemen Red Sea Ports Corporation) pour la gestion et les inspections à Hodeida, Salif et Ras Issa", a indiqué l'envoyé onusien.

Il a dit espérer que les avancées nécessaires seraient réalisées pour finaliser l'ouverture de l'aéroport de Sanaa et que des mesures nécesaires seraient prises pour améliorer le fonctionnement et le rayonnement de la banque centrale du Yémen.

 
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L'envoyé de l'ONU au Yémen espère que le Conseil de sécurité joue un rôle dans la surveillance de la paix à Hodeida

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-15 à 06:23

NEW YORK (Nations unies), 14 décembre (Xinhua) -- Le représentant spécial des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffith, a déclaré au Conseil de sécurité qu'un "régime de surveillance solide et compétent" était essentiel et nécessaire de toute urgence pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu conclu dans le gouvernorat de Hodeida au Yémen.

Le gouvernement yéménite et les rebelles houthis sont parvenus à un accord de trêve et de retrait mutuel de leurs forces des trois ports du gouvernorat de Hodeida et la ville de Hodeida à l'issue de négociations de paix récentes en Suède, marquant la première percée des pourparlers intra-yéménites l'égide de l'ONU.

"Nous demandons aux Nations unies de surveiller le respect par les parties de ces engagements. Je suis convaincu que ce conseil voudra répondre à cette exigence", a déclaré M. Griffiths.

"Sur instruction du secrétaire général, les départements concernés à New York (siège de l'ONU) et ailleurs sont déjà activement occupés à planifier un déploiement d'urgence soumis aux décisions de ce conseil", a-t-il ajouté.

Dans leurs discours à la suite du rapport de M. Griffiths, les dipliomates présents ont fait valoir qu'un tel mécanisme de surveillance nécessiterait le soutien d'une résolution du Conseil de sécurité.

Le conflit au Yémen a débuté en 2014 lorsque les Houthis se sont emparés de Sanaa, la capitale du pays. Depuis 2015, une coalition militaire menée par l'Arabie saoudite soutient le gouvernement yéménite en combattant les Houthis.

Ces combats ont provoqué la plus importante crise humanitaire au monde, exposant près de 20 millions de personnes à la famine, selon l'ONU.

Le port de Hodeida gère près de 70 % de l'approvisionnement en nourriture au Yémen, aussi la communauté internationale appelle depuis longtemps à une désescalade de ces hostilités autour du port.

"Le conseil demande un tel accord depuis des mois ; je pense que nous y sommes maintenant arrivés", a dit M. Griffiths.

Outre la trêve à Hodeida, les deux parties en conflit sont tombées d'accord lors de leur réunion de huit jours en Suède pour confier un rôle de l'ONU dans la gestion de ces trois ports d'importance essentielle, y compris le port de Hodeida.

"L'ONU assumera un rôle de premier plan dans le soutien à la société des ports sur la mer Rouge du Yémen (Yemen Red Sea Ports Corporation) pour la gestion et les inspections à Hodeida, Salif et Ras Issa", a indiqué l'envoyé onusien.

Il a dit espérer que les avancées nécessaires seraient réalisées pour finaliser l'ouverture de l'aéroport de Sanaa et que des mesures nécesaires seraient prises pour améliorer le fonctionnement et le rayonnement de la banque centrale du Yémen.

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