french.xinhuanet.com
 

Revue de la presse malgache

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-11 à 16:05

ANTANANARIVO, 11 décembre (Xinhua) -- Voici les principales informations à la une de la presse malgache parue ce mardi:

- - -

MIDI MADAGASIKARA

Considéré à tort ou à raison comme un Faiseur de rois, Norbert Lala Ratsirahonana aura son mot et ses maux à dire avant le 19 décembre. Des révélations qui pourraient être décisives quant à l'issue du deuxième tour de l'élection présidentielle qui opposera Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Deux candidats qui le connaissent bien et qu'il connaît absolument pour avoir fait partie de l'entourage aussi bien de l'un que de l'autre. Il avait joué, chacun en son temps, le rôle de sherpa des deux hommes. Qualifié de Talleyrand malgache, Norbert Lala Ratsirahonana maîtrise les arcanes du pouvoir pour avoir été à la tête de presque toutes les institutions du pays. Président de la Haute Cour Constitutionnelle, Premier ministre et Chef d'Etat par intérim. Manipulateur hors pair pour les uns, fin négociateur pour les autres, Norbert Lala Ratsirahonana ne laisse personne indifférent. C'est le genre de politicien qu'on préfère avoir avec que contre soi. Pour l'élection présidentielle de 2018, son parti " Asa Vita no Ifampitsarana " a déjà donné son AVIs le 1er septembre dernier à l'hôtel Panorama, en annonçant son " soutien indéfectible " au candidat numéro 13. Pour ce dinosaure de la politique, " il est temps de laisser la place aux jeunes ". Voilà pourquoi, il a décidé de rouler pour Andry Rajoelina à qui il prédisait " un destin national " depuis 2008. 10 ans après, il vient de faire savoir qu'il aura des choses à dire avant le 19 décembre, c'est-à-dire avant le deuxième tour de l'élection présidentielle qui départagera le fondateur de l'IEM et le précurseur du MAP II. Il appartiendra à l'ancien commissaire de la loi auprès de la Chambre administrative de dire, en sa qualité de magistrat assermenté, la vérité et rien que la vérité, avant celle des urnes le 19 décembre 2018.

- - -

L'EXPRESS DE MADAGASCAR

"Les valeurs universelles se délitent. L'État de droit est en recul". Ces constats amers d'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies sont perceptibles à Madagascar.Le dysfonctionnement de l'administration publique, l'intensification de l'insécurité en milieu urbain et rural, la persistance de l'extrême pauvreté, la vulnérabilité au changement climatique, les problèmes de gouvernance, la menace constante d'instabilité politique, tels sont les défis à relever pour le prochain gouvernement. "Il y a lieu d'affirmer que d'immenses travaux ont été abattus, mais une bonne partie du chemin reste à parcourir. De nombreux défis subsistent et des mesures urgentes s'imposent pour certains aspects de droits fondamentaux", souligne Patrice Talla, intérim de la coordinatrice résidente des Nations-Unies, lors de la célébration de la journée des droits de l'Homme, hier à Anosy. "Cela perpétue la faiblesse de l'autorité de l'Etat, et favorise la corruption, l'impunité, et des violations des droits de l'Homme", poursuit Patrice Talla. Dans le classement World Justice project (WJP) publié en février, Madagascar se trouve à la 16e place sur vingt-et-un pays africains et à la 113e au niveau mondial. Basé sur des critères relatifs à l'État de droit, le respect des droits fondamentaux, la question d'ordre et de sécurité, la justice civile et pénale, ce rang de Madagascar est un constat au quotidien. La presse rapporte chaque jour les échos des attaques de plus en plus violentes dans les zones rurales et urbaines. La persistance de la vindicte populaire reflète, en effet, la perte de confiance de la population envers la Justice et les forces de sécurité. Par ailleurs, malgré les efforts fournis, la corruption est banalisée à divers échelons de l'administration publique.

- - -

LES NOUVELLES

La Ceni annonce près de 693.000 cartes électorales non récupérées par leurs propriétaires au premier tour de la présidentielle. Pour y remédier, l'organe électoral dépêche des équipes au niveau des districts depuis la semaine dernière afin de "déployer tous les moyens pour la distribution des cartes", a fait savoir hier le vice-président de la Ceni, Thierry Rakotonarivo, lors d'une rencontre avec la presse à Nanisana. D'après lui, les lacunes ont été constatées au niveau de la sensibilisation, traduites par le manque de temps mais également un manque de mobilisation des responsables et des citoyens. La Ceni entend ainsi pallier à ce manque d'ici le 19 novembre prochain. Outre la distribution des cartes électorales, la Ceni est également à pied d'œuvre pour "la confection et l'impression des cartes d'électeurs", notamment pour ceux inscrits sur la liste mais qui n'ont pas de carte électorale. Cela, selon les dispositions de l'article 39 alinéa 2 de la loi 2015-020. A noter cependant que les électeurs devront obligatoirement se munir de leurs cartes nationales d'identité même en possession de cartes électorales. A défaut, les permis de conduire et les passeports restent valables. Fin

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par email à xinhuanet_french@news.cn

Revue de la presse malgache

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-11 à 16:05

ANTANANARIVO, 11 décembre (Xinhua) -- Voici les principales informations à la une de la presse malgache parue ce mardi:

- - -

MIDI MADAGASIKARA

Considéré à tort ou à raison comme un Faiseur de rois, Norbert Lala Ratsirahonana aura son mot et ses maux à dire avant le 19 décembre. Des révélations qui pourraient être décisives quant à l'issue du deuxième tour de l'élection présidentielle qui opposera Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana. Deux candidats qui le connaissent bien et qu'il connaît absolument pour avoir fait partie de l'entourage aussi bien de l'un que de l'autre. Il avait joué, chacun en son temps, le rôle de sherpa des deux hommes. Qualifié de Talleyrand malgache, Norbert Lala Ratsirahonana maîtrise les arcanes du pouvoir pour avoir été à la tête de presque toutes les institutions du pays. Président de la Haute Cour Constitutionnelle, Premier ministre et Chef d'Etat par intérim. Manipulateur hors pair pour les uns, fin négociateur pour les autres, Norbert Lala Ratsirahonana ne laisse personne indifférent. C'est le genre de politicien qu'on préfère avoir avec que contre soi. Pour l'élection présidentielle de 2018, son parti " Asa Vita no Ifampitsarana " a déjà donné son AVIs le 1er septembre dernier à l'hôtel Panorama, en annonçant son " soutien indéfectible " au candidat numéro 13. Pour ce dinosaure de la politique, " il est temps de laisser la place aux jeunes ". Voilà pourquoi, il a décidé de rouler pour Andry Rajoelina à qui il prédisait " un destin national " depuis 2008. 10 ans après, il vient de faire savoir qu'il aura des choses à dire avant le 19 décembre, c'est-à-dire avant le deuxième tour de l'élection présidentielle qui départagera le fondateur de l'IEM et le précurseur du MAP II. Il appartiendra à l'ancien commissaire de la loi auprès de la Chambre administrative de dire, en sa qualité de magistrat assermenté, la vérité et rien que la vérité, avant celle des urnes le 19 décembre 2018.

- - -

L'EXPRESS DE MADAGASCAR

"Les valeurs universelles se délitent. L'État de droit est en recul". Ces constats amers d'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies sont perceptibles à Madagascar.Le dysfonctionnement de l'administration publique, l'intensification de l'insécurité en milieu urbain et rural, la persistance de l'extrême pauvreté, la vulnérabilité au changement climatique, les problèmes de gouvernance, la menace constante d'instabilité politique, tels sont les défis à relever pour le prochain gouvernement. "Il y a lieu d'affirmer que d'immenses travaux ont été abattus, mais une bonne partie du chemin reste à parcourir. De nombreux défis subsistent et des mesures urgentes s'imposent pour certains aspects de droits fondamentaux", souligne Patrice Talla, intérim de la coordinatrice résidente des Nations-Unies, lors de la célébration de la journée des droits de l'Homme, hier à Anosy. "Cela perpétue la faiblesse de l'autorité de l'Etat, et favorise la corruption, l'impunité, et des violations des droits de l'Homme", poursuit Patrice Talla. Dans le classement World Justice project (WJP) publié en février, Madagascar se trouve à la 16e place sur vingt-et-un pays africains et à la 113e au niveau mondial. Basé sur des critères relatifs à l'État de droit, le respect des droits fondamentaux, la question d'ordre et de sécurité, la justice civile et pénale, ce rang de Madagascar est un constat au quotidien. La presse rapporte chaque jour les échos des attaques de plus en plus violentes dans les zones rurales et urbaines. La persistance de la vindicte populaire reflète, en effet, la perte de confiance de la population envers la Justice et les forces de sécurité. Par ailleurs, malgré les efforts fournis, la corruption est banalisée à divers échelons de l'administration publique.

- - -

LES NOUVELLES

La Ceni annonce près de 693.000 cartes électorales non récupérées par leurs propriétaires au premier tour de la présidentielle. Pour y remédier, l'organe électoral dépêche des équipes au niveau des districts depuis la semaine dernière afin de "déployer tous les moyens pour la distribution des cartes", a fait savoir hier le vice-président de la Ceni, Thierry Rakotonarivo, lors d'une rencontre avec la presse à Nanisana. D'après lui, les lacunes ont été constatées au niveau de la sensibilisation, traduites par le manque de temps mais également un manque de mobilisation des responsables et des citoyens. La Ceni entend ainsi pallier à ce manque d'ici le 19 novembre prochain. Outre la distribution des cartes électorales, la Ceni est également à pied d'œuvre pour "la confection et l'impression des cartes d'électeurs", notamment pour ceux inscrits sur la liste mais qui n'ont pas de carte électorale. Cela, selon les dispositions de l'article 39 alinéa 2 de la loi 2015-020. A noter cependant que les électeurs devront obligatoirement se munir de leurs cartes nationales d'identité même en possession de cartes électorales. A défaut, les permis de conduire et les passeports restent valables. Fin

010020070770000000000000011100001376662011