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La cheffe des droits de l'Homme de l'ONU s'inquiète de la situation à Deir ez-Zor en Syrie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-06 à 14:05

GENEVE, 5 décembre (Xinhua) -- La Haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a exprimé mercredi son inquiétude concernant la situation dans le gouvernorat syrien de Deir ez-Zor, indiquant que les civils continuent de payer le lourd tribut du conflit.

Dans une déclaration, Mme Bachelet a affirmé qu'au moins 7.000 civils vivent toujours dans la peur dans des zones tenues par l'Etat islamique (EI), coincés entre l'intensification des bombardements contre l'EI et l'interdiction de quitter les zones sous leur contrôle.

"On nous a signalé que l'EI exécutait des civils s'il estimait qu'ils coopéraient avec les FDS (Forces démocratiques syriennes) ou d'autres parties au confit", a-t-elle indiqué.

La cheffe des droits de l'Homme à l'ONU a souligné qu'en conformité avec le droit international humanitaire, toutes les parties au conflit, y compris tous les Etats menant des opérations contre l'EI, sont dans l'obligation de toujours protéger les populations et infrastructures civiles.

"J'exhorte également tous les groupes antigouvernementaux à prendre des mesures pour garantir la protection générale de la population civile et le retrait de tous les combattants et armes militaires des zones habitées par des civils, en accord avec le droit international humanitaire", a-t-elle déclaré.

Au cours des derniers mois, de plus en plus de victimes civiles et de déplacements de populations ont été signalés en raison des frappes aériennes et des combats au sol dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

 
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La cheffe des droits de l'Homme de l'ONU s'inquiète de la situation à Deir ez-Zor en Syrie

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-06 à 14:05

GENEVE, 5 décembre (Xinhua) -- La Haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a exprimé mercredi son inquiétude concernant la situation dans le gouvernorat syrien de Deir ez-Zor, indiquant que les civils continuent de payer le lourd tribut du conflit.

Dans une déclaration, Mme Bachelet a affirmé qu'au moins 7.000 civils vivent toujours dans la peur dans des zones tenues par l'Etat islamique (EI), coincés entre l'intensification des bombardements contre l'EI et l'interdiction de quitter les zones sous leur contrôle.

"On nous a signalé que l'EI exécutait des civils s'il estimait qu'ils coopéraient avec les FDS (Forces démocratiques syriennes) ou d'autres parties au confit", a-t-elle indiqué.

La cheffe des droits de l'Homme à l'ONU a souligné qu'en conformité avec le droit international humanitaire, toutes les parties au conflit, y compris tous les Etats menant des opérations contre l'EI, sont dans l'obligation de toujours protéger les populations et infrastructures civiles.

"J'exhorte également tous les groupes antigouvernementaux à prendre des mesures pour garantir la protection générale de la population civile et le retrait de tous les combattants et armes militaires des zones habitées par des civils, en accord avec le droit international humanitaire", a-t-elle déclaré.

Au cours des derniers mois, de plus en plus de victimes civiles et de déplacements de populations ont été signalés en raison des frappes aériennes et des combats au sol dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

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