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Belgique : tension maximale au sein du gouvernement au sujet du pacte de l'Onu sur les migrations  

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-05 à 03:25

BRUXELLES, 4 décembre (Xinhua) -- A six mois des élections fédérales, la tension est maximale au sein du gouvernement belge après que la réunion du kern (conseil des ministres restreint) qui devait se tenir mardi après-midi a été reportée à un moment indéterminé par le Premier Ministre Charles Michel.

Le noeud du problème n'est autre que le pacte de l'ONU sur les migrations que la Belgique, par la voix de son Premier ministre Charles Michel, s'est engagée à signer lors du Sommet de Marrakech les 10 et 11 décembre prochains.

Dirigé par Charles Michel, l'acutuel gouvernement fédéral belge est constitué par une coalition de droite et centre droit entre le Mouvement réformateur (MR), l'Alliance néo-flamande (NVA), les Chrétiens-démocrates & flamands (CD&V) et l'Open Libéraux et démocrates flamands (Open VLD).

Le MR, l'Open VLD et le CD&V veulent approuver le texte comme le Premier ministre s'y est engagé en septembre dernier à la tribune de l'ONU, mais l'Alliance néo-flamande (NVA) s'y refuse.

Des experts ont été entendus ce mardi au parlement fédéral pour apporter un éclairage sur le pacte et un débat s'est engagé au sujet de résolutions parlementaires invitant le gouvernement à adhérer au pacte.

Pendant ce temps, le parti d'extrême droite NVA a lancé une campagne "choc" contre le pacte en question, une campagne condamnée avec force jusque dans les rangs de la majorité.

Kris Peeters, le vice-premier ministre belge, a déclaré mardi, en réponse aux actions de la NVA : "La NVA a lancé une campagne scandaleuse. Vous avez vu la campagne ? On doit rester calme, trouver des solutions mais ce n'est pas facile du tout."

Charles Michel poursuit actuellement ses consultations politiques dans le dossier.

Le vice-Premier ministre Alexander De Croo a pour sa part indiqué qu'après les éclaircissements des experts, il était possible d'avancer sur le fond du dossier.

 
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Belgique : tension maximale au sein du gouvernement au sujet du pacte de l'Onu sur les migrations  

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-12-05 à 03:25

BRUXELLES, 4 décembre (Xinhua) -- A six mois des élections fédérales, la tension est maximale au sein du gouvernement belge après que la réunion du kern (conseil des ministres restreint) qui devait se tenir mardi après-midi a été reportée à un moment indéterminé par le Premier Ministre Charles Michel.

Le noeud du problème n'est autre que le pacte de l'ONU sur les migrations que la Belgique, par la voix de son Premier ministre Charles Michel, s'est engagée à signer lors du Sommet de Marrakech les 10 et 11 décembre prochains.

Dirigé par Charles Michel, l'acutuel gouvernement fédéral belge est constitué par une coalition de droite et centre droit entre le Mouvement réformateur (MR), l'Alliance néo-flamande (NVA), les Chrétiens-démocrates & flamands (CD&V) et l'Open Libéraux et démocrates flamands (Open VLD).

Le MR, l'Open VLD et le CD&V veulent approuver le texte comme le Premier ministre s'y est engagé en septembre dernier à la tribune de l'ONU, mais l'Alliance néo-flamande (NVA) s'y refuse.

Des experts ont été entendus ce mardi au parlement fédéral pour apporter un éclairage sur le pacte et un débat s'est engagé au sujet de résolutions parlementaires invitant le gouvernement à adhérer au pacte.

Pendant ce temps, le parti d'extrême droite NVA a lancé une campagne "choc" contre le pacte en question, une campagne condamnée avec force jusque dans les rangs de la majorité.

Kris Peeters, le vice-premier ministre belge, a déclaré mardi, en réponse aux actions de la NVA : "La NVA a lancé une campagne scandaleuse. Vous avez vu la campagne ? On doit rester calme, trouver des solutions mais ce n'est pas facile du tout."

Charles Michel poursuit actuellement ses consultations politiques dans le dossier.

Le vice-Premier ministre Alexander De Croo a pour sa part indiqué qu'après les éclaircissements des experts, il était possible d'avancer sur le fond du dossier.

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