MEXICO, 28 novembre (Xinhua) -- La majorité des membres du G20 continuent de soutenir le multilatéralisme, a confié à Xinhua le sous-secrétaire d'Etat mexicain aux Finances Miguel Messmacher dans une interview récemment accordée à Xinhua.

"La plupart d'entre nous soutenons et défendons le multilatéralisme et les institutions internationales (...) C'est une raison suffisante pour continuer de préserver et de promouvoir ce groupe", a-t-il déclaré à l'approche du sommet du G20 prévu vendredi et samedi à Buenos Aires en Argentine.

M. Messmacher, qui coordonne les questions du G20 côté mexicain, a dit qu'après une décennie de sommets, davantage d'accords ont été conclus entre les économies développées et émergentes du bloc.

"Généralement, le rôle du G20 est très bon", surtout au cours de la crise financière mondiale de 2008-2009, a-t-il indiqué. "Je pense que l'issue a été plutôt positive. Il y a eu un redressement relativement rapide".

Créé en 1999, le G20 a gagné en importance après cette crise, ses dirigeants se concentrant à la recherche de moyens de consolider l'économie mondiale.

Le sommet de Buenos Aires devrait déboucher sur des mesures concrètes en faveur des infrastructures, a prédit M. Messmacher, qui participe aux réunions préparatoires.

"L'idée concernant les infrastructures, c'est de savoir comment établir une série de normes internationales pour réunir et préparer des projets d'infrastructures afin qu'ils puissent être consolidés comme une catégorie d'actifs", a-t-il dit.

En tant que pays hôte du sommet du G20 cette année, l'Argentine a inscrit les infrastructures pour le développement à l'ordre du jour. La Chine est très active dans la promotion de la construction de telles infrastructures, a rappelé Miguel Messmacher.

La Chine soutient beaucoup l'idée de développer des projets d'infrastructures et que ces projets soient financés par des tiers, a-t-il indiqué.

Outre les infrastructures, le sommet devrait également aborder des sujets tels que le système financier, la formation de la main d'oeuvre, etc, a-t-il ajouté.

Même si ces dernières années ont été quelque peu tendues et complexes au niveau des relations internationales, ce qui est le plus important, c'est d'avoir tout le monde autour de la table, a conclu M. Messmacher.