BEIJING, 28 novembre (Xinhua) -- Une union des sciences de la vie dépendant de l'Association chinoise des sciences et technologies a déclaré mardi qu'elle "s'opposait résolument aux prétendues recherches scientifiques et aux applications biotechnologiques qui violaient l'esprit de la science et son éthique".

L'Union chinoise des Sociétés des sciences de la vie a indiqué dans un communiqué que l'affaire des "bébés génétiquement modifiés" violait l'éthique et la morale ainsi que des règles en la matière.

He Jiankui, chercheur chinois à Shenzhen, au Guangdong, a affirmé lundi que les premiers bébés génétiquement modifiés au monde étaient nés début novembre, chez qui un gène appelé CCR5 a été éliminé pour les rendre résistant aux infections futures contre le virus du sida.

L'affaire a gravement perturbé la recherche scientifique et a porté atteinte à la réputation internationale de la Chine dans le domaine des sciences de la vie, note le communiqué.

L'utilisation prudente de la technologie de l'édition génomique est une question qui concerne la santé et le bien-être de l'humanité à long terme, indique le communiqué, ajoutant que la Chine a publié en 2003 un code moral et en 2015 des règles sur la recherche clinique à propos de la recherche et de l'application de la technologie des cellules souches.

L'Union a indiqué que les milieux scientifiques et technologiques chinois s'en tiendront, comme toujours, à l'éthique scientifique et académique et aux règles internationales en la matière, et favoriseront le développement social et le progrès humain grâce à la recherche scientifique innovante.