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French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-25 à 06:55

(Xinhua/Stringer)
DAMAS, 24 novembre (Xinhua) -- Au moins 44 civils souffrent de crises de suffocation qui ont été provoquées par une attaque aux "gaz toxiques" perpétrée dans la ville d'Alep, au nord de la Syrie, a rapporté la télévision publique.
Les rebelles ont lancé des projectiles contenant des "gaz toxiques" en direction des quartiers d'Al-Khalidiyeh et de Zahraa, ainsi que de la rue du Nil, à Alep, indique le reportage.
44 personnes souffrent de crises de suffocation et ont été hospitalisées, et deux hommes seraient dans un état grave.
La télévision a diffusé des images filmées à l'intérieur de l'un des hôpitaux d'Alep, montrant des médecins faisant de leur mieux pour venir en aide aux blessés.
Un médecin a dit que la situation des patients était stable, et a indiqué qu'un enfant a dû être conduit dans un service de soins intensifs. Le type de gaz toxique n'a pas été immédiatement identifié.
Selon certaines informations, il s'agirait de gaz chloré.
Les rebelles de la région d'Alep ont régulièrement ciblé la ville avec des obus de mortier.
En revanche, c'est la première fois depuis quelque temps que la télévision publique accuse les rebelles d'avoir lancé des projectiles remplis de gaz toxiques. Les rebelles ont été entièrement éconduits de la ville d'Alep en 2016 mais subsistent à l'ouest et au nord de la province.
Depuis le début de la guerre, qui dure depuis plus de sept ans, les rebelles et le gouvernement syrien se sont régulièrement accusés mutuellement d'utiliser des armes chimiques.
En 2013, des responsables de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) sont arrivés en Syrie pour surveiller le démantèlement de l'arsenal syrien d'armes chimiques, après que Damas a officiellement signé la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.
Le gouvernement syrien a dit que les rebelles soutenus par l'Occident utilisent les armes chimiques pour piéger le gouvernement syrien et pousser les puissances étrangères à intervenir.