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"La Chine a beaucoup à nous apprendre", estime le président de la Chambre de commerce belgo-chinoise (INTERVIEW)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-23 à 09:15

BRUXELLES, 23 novembre (Xinhua) -- L'Exposition internationale des importations de la Chine (CIIE) a constitué pour la délégation belge, surtout pour les PME, "une occasion unique de créer des liens avec des entrepreneurs chinois", a confié à Xinhua Bernard Dewit, président de la Chambre de commerce belgo-chinoise, à son retour de Shanghai.

"En outre, de nombreuses provinces chinoises étaient présentes lors de la foire. Il y a eu des séminaires organisés par la municipalité de Wuhan par exemple, ainsi que par la province du Hubei, où des entrepreneurs chinois ont eu l'occasion de rencontrer des responsables de chambres de commerce, de villes et de provinces provenant de l'étranger".

"Cela peut apporter des opportunités à long terme pour de nouveaux contrats et de nouvelles affaires", a-t-il souligné. Selon lui, il y a aujourd'hui une myriade de nouvelles opportunités pour renforcer le dialogue entre la Chine et la Belgique, y compris grâce aux grandes foires internationales comme la CIIE.

"Pour les entreprises de taille moyenne, les réunions bilatérales sont très importantes, mais les grandes foires attirent un très grand nombre d'entreprises et de visiteurs chinois, ce qui multiplie les chances qu'au moins une personne soit intéressée par votre produit", explique M. Dewit.

Pour ce qui est de l'évolution du commerce international, M. Dewit pense que "le temps où les pays et les entreprises étrangères se voyaient offrir le tapis rouge est fermement derrière nous".

"Avant, l'Occident possédait toute la technologie. Maintenant, les choses changent et dans plusieurs domaines, ce sont maintenant les Chinois qui peuvent nous en apprendre. Les produits que nous devons vendre à la Chine doivent être plus sophistiqués car la technologie à bas niveau, c'est terminé".

Selon Bernard Dewit, l'un des moyens de faire progresser les débouchés commerciaux consiste à "rediriger l'attention sur les villes chinoises de troisième rang, où il existe maintenant plus d'opportunités et où de nouveaux marchés s'ouvrent".

Enfin, celui qui est également avocat au barreau de Bruxelles depuis 1978 estime qu'il est important aujourd'hui, en ce 40e anniversaire de la politique de réforme et d'ouverture de la Chine, de reconnaître les efforts entrepris par le pays depuis pour moderniser et développer son système juridique.

"Il y a 40 ans, il y avait peu d'avocats",rappelle-t-il, et d'ajouter "Tout ce que la Chine a accompli depuis, c'est déjà une victoire. Je suis personnellement très optimiste quant au développement du droit en Chine".

 
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"La Chine a beaucoup à nous apprendre", estime le président de la Chambre de commerce belgo-chinoise (INTERVIEW)

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-23 à 09:15

BRUXELLES, 23 novembre (Xinhua) -- L'Exposition internationale des importations de la Chine (CIIE) a constitué pour la délégation belge, surtout pour les PME, "une occasion unique de créer des liens avec des entrepreneurs chinois", a confié à Xinhua Bernard Dewit, président de la Chambre de commerce belgo-chinoise, à son retour de Shanghai.

"En outre, de nombreuses provinces chinoises étaient présentes lors de la foire. Il y a eu des séminaires organisés par la municipalité de Wuhan par exemple, ainsi que par la province du Hubei, où des entrepreneurs chinois ont eu l'occasion de rencontrer des responsables de chambres de commerce, de villes et de provinces provenant de l'étranger".

"Cela peut apporter des opportunités à long terme pour de nouveaux contrats et de nouvelles affaires", a-t-il souligné. Selon lui, il y a aujourd'hui une myriade de nouvelles opportunités pour renforcer le dialogue entre la Chine et la Belgique, y compris grâce aux grandes foires internationales comme la CIIE.

"Pour les entreprises de taille moyenne, les réunions bilatérales sont très importantes, mais les grandes foires attirent un très grand nombre d'entreprises et de visiteurs chinois, ce qui multiplie les chances qu'au moins une personne soit intéressée par votre produit", explique M. Dewit.

Pour ce qui est de l'évolution du commerce international, M. Dewit pense que "le temps où les pays et les entreprises étrangères se voyaient offrir le tapis rouge est fermement derrière nous".

"Avant, l'Occident possédait toute la technologie. Maintenant, les choses changent et dans plusieurs domaines, ce sont maintenant les Chinois qui peuvent nous en apprendre. Les produits que nous devons vendre à la Chine doivent être plus sophistiqués car la technologie à bas niveau, c'est terminé".

Selon Bernard Dewit, l'un des moyens de faire progresser les débouchés commerciaux consiste à "rediriger l'attention sur les villes chinoises de troisième rang, où il existe maintenant plus d'opportunités et où de nouveaux marchés s'ouvrent".

Enfin, celui qui est également avocat au barreau de Bruxelles depuis 1978 estime qu'il est important aujourd'hui, en ce 40e anniversaire de la politique de réforme et d'ouverture de la Chine, de reconnaître les efforts entrepris par le pays depuis pour moderniser et développer son système juridique.

"Il y a 40 ans, il y avait peu d'avocats",rappelle-t-il, et d'ajouter "Tout ce que la Chine a accompli depuis, c'est déjà une victoire. Je suis personnellement très optimiste quant au développement du droit en Chine".

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