french.xinhuanet.com
 

L'incertitude autour du projet d'accord sur le Brexit cristallise l'attention des 27 membres de l'UE (PAPIER GENERAL)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-22 à 23:35

BRUXELLES, 22 novembre (Xinhua) -- Après avoir enfin trouvé un projet d'accord sur le retrait du Royaume-Uni (RU) de l'Union européenne (UE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique, accord dévoilé le 14 novembre 2018, les 27 Etats membres de l'UE s'apprêtent à le finaliser et à l'officialiser le dimanche 25 novembre à Bruxelles.

Cet accord est le fruit de 18 mois de négociations et de travail acharné sous la conduite de Michel Barnier pour l'UE et de la Première ministre Theresa May pour le RU. Tous les aspects du retrait ordonné du Royaume-Uni figurent dans ce texte de 585 pages. Selon Donald Tusk, président du Conseil de l'UE, "cet accord a le mérite de sécuriser les intérêts et les principes des 27 Etats membres de l'UE".

Même son de cloche du côté de Londres, où Theresa May a estimé que cet accord était le meilleur qu'il était possible de négocier. "Il répond aux priorités britanniques. Il garantit le statut constitutionnel de l'Irlande du Nord au sein du RU", a-t-elle indiqué dans le quotidien nord-irlandais Belfast Telegraph.

Cependant, au sein de la classe politique britannique, ce texte ne fait pas l'unanimité. On a assisté à une vague de 5 démissions des membres du gouvernement May à l'annonce de l'accord, à l'instar de Dominic Raab, ministre du Brexit, ou encore du Secrétaire d'Etat pour l'Irlande du Nord, le conservateur Shailesh Vara.

Bien que bénéficiant du soutien de poids du gouverneur de la Banque d'Angleterre, Theresa May n'a pas la garantie que l'accord de Bruxelles sera entériné au Parlement britannique à la mi-décembre 2018, ne possédant pas de majorité parlementaire absolue.

Mais l'optimisme est de mise chez Theresa May, qui a fait un ultime déplacement de négociations à Bruxelles ce 21 novembre, où elle a rencontré Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Les Conservateurs britanniques, malgré leur désaccord sur le Brexit, vont respecter le vote du peuple, et tout laisse croire que cet accord sera validé par le Parlement britannique.

C'est dans ce contexte d'incertitude que les 27 Etats membres de l'UE se réuniront dimanche 25 novembre pour approuver ce texte, qui porte sur le retrait du RU de l'UE et sur les grandes lignes de la déclaration politique sur les relations futures entre l'UE et le RU.

Le retrait du RU de l'UE est une période de transition qui s'étend du 29 mars au 31 décembre 2020. L'accord prévoit le maintien d'une union douanière entre le RU et l'UE ("Backstop" étendu à l'ensemble du RU). Le RU aura accès au marché unique, en d'autres termes, la situation restera inchangée sur les politiques européennes. Pendant cette période, les deux partenaires négocieront un accord commercial.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par email à xinhuanet_french@news.cn

L'incertitude autour du projet d'accord sur le Brexit cristallise l'attention des 27 membres de l'UE (PAPIER GENERAL)

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-22 à 23:35

BRUXELLES, 22 novembre (Xinhua) -- Après avoir enfin trouvé un projet d'accord sur le retrait du Royaume-Uni (RU) de l'Union européenne (UE) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique, accord dévoilé le 14 novembre 2018, les 27 Etats membres de l'UE s'apprêtent à le finaliser et à l'officialiser le dimanche 25 novembre à Bruxelles.

Cet accord est le fruit de 18 mois de négociations et de travail acharné sous la conduite de Michel Barnier pour l'UE et de la Première ministre Theresa May pour le RU. Tous les aspects du retrait ordonné du Royaume-Uni figurent dans ce texte de 585 pages. Selon Donald Tusk, président du Conseil de l'UE, "cet accord a le mérite de sécuriser les intérêts et les principes des 27 Etats membres de l'UE".

Même son de cloche du côté de Londres, où Theresa May a estimé que cet accord était le meilleur qu'il était possible de négocier. "Il répond aux priorités britanniques. Il garantit le statut constitutionnel de l'Irlande du Nord au sein du RU", a-t-elle indiqué dans le quotidien nord-irlandais Belfast Telegraph.

Cependant, au sein de la classe politique britannique, ce texte ne fait pas l'unanimité. On a assisté à une vague de 5 démissions des membres du gouvernement May à l'annonce de l'accord, à l'instar de Dominic Raab, ministre du Brexit, ou encore du Secrétaire d'Etat pour l'Irlande du Nord, le conservateur Shailesh Vara.

Bien que bénéficiant du soutien de poids du gouverneur de la Banque d'Angleterre, Theresa May n'a pas la garantie que l'accord de Bruxelles sera entériné au Parlement britannique à la mi-décembre 2018, ne possédant pas de majorité parlementaire absolue.

Mais l'optimisme est de mise chez Theresa May, qui a fait un ultime déplacement de négociations à Bruxelles ce 21 novembre, où elle a rencontré Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Les Conservateurs britanniques, malgré leur désaccord sur le Brexit, vont respecter le vote du peuple, et tout laisse croire que cet accord sera validé par le Parlement britannique.

C'est dans ce contexte d'incertitude que les 27 Etats membres de l'UE se réuniront dimanche 25 novembre pour approuver ce texte, qui porte sur le retrait du RU de l'UE et sur les grandes lignes de la déclaration politique sur les relations futures entre l'UE et le RU.

Le retrait du RU de l'UE est une période de transition qui s'étend du 29 mars au 31 décembre 2020. L'accord prévoit le maintien d'une union douanière entre le RU et l'UE ("Backstop" étendu à l'ensemble du RU). Le RU aura accès au marché unique, en d'autres termes, la situation restera inchangée sur les politiques européennes. Pendant cette période, les deux partenaires négocieront un accord commercial.

010020070770000000000000011107421376250491