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Belgique : l'assaillant qui a attaqué un policier à Bruxelles a été placé sous mandat d'arrêt pour tentative de meurtre à caractère terroriste

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-22 à 00:15

BRUXELLES, 21 novembre (Xinhua) -- Issam T., l'homme qui a agressé au couteau un policier de la zone Bruxelles Capitale-Ixelles mardi matin a été placé sous mandat d'arrêt pour tentative de meurtre à caractère terroriste, a annoncé mercredi le parquet de Bruxelles.

Selon les médias locaux, l'assaillant est toujours hospitalisé dans un état critique et n'a pas encore pu être entendu. Quant à l'agent de police agressé, il aurait quitté l'hôpital mardi.

L'assaillant Issam T. avait été libéré il y a un peu plus d'un mois de la prison de Saint-Gilles. Depuis 2004, il a été condamné à six reprises pour des braquages et des vols avec violence. En 2011, il a été condamné à huit ans de prison pour une série de braquages dans le Brabant wallon.

Plus tard, il a été transféré dans une unité psychiatrique après avoir agressé un gardien car il "entendait des voix", rapporte le journal belge 7sur7.

Un mois après sa libération en octobre dernier, il a attaqué mardi matin à Bruxelles un agent de police au couteau. Des témoins ont confirmé l'avoir entendu crier "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand).

Najat Bakkiaoui, l'avocate d'Issam T. citée par le journal belge Dernière Heure, a assuré que son client n'est pas quelqu'un porté sur la religion.

"La seule explication qui me vient à l'esprit, c'est qu'il a arrêté de prendre ses médicaments", a-t-elle indiqué.

Selon des sources proches de l'enquête, aucun indice reliant le suspect à l'Etat islamique ou à une autre organisation terroriste n'a été trouvé lors de la perquisition de son domicile, a rapporté 7sur7.

De plus, il n'y a pas encore de preuve concrète que le suspect a agi dans un but terroriste et ne figurait d'ailleurs pas sur la liste de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) de la Belgique pour radicalisation ou terrorisme.

Une enquête se poursuit donc pour déterminer les véritables motifs de l'agresseur.

 
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Belgique : l'assaillant qui a attaqué un policier à Bruxelles a été placé sous mandat d'arrêt pour tentative de meurtre à caractère terroriste

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-22 à 00:15

BRUXELLES, 21 novembre (Xinhua) -- Issam T., l'homme qui a agressé au couteau un policier de la zone Bruxelles Capitale-Ixelles mardi matin a été placé sous mandat d'arrêt pour tentative de meurtre à caractère terroriste, a annoncé mercredi le parquet de Bruxelles.

Selon les médias locaux, l'assaillant est toujours hospitalisé dans un état critique et n'a pas encore pu être entendu. Quant à l'agent de police agressé, il aurait quitté l'hôpital mardi.

L'assaillant Issam T. avait été libéré il y a un peu plus d'un mois de la prison de Saint-Gilles. Depuis 2004, il a été condamné à six reprises pour des braquages et des vols avec violence. En 2011, il a été condamné à huit ans de prison pour une série de braquages dans le Brabant wallon.

Plus tard, il a été transféré dans une unité psychiatrique après avoir agressé un gardien car il "entendait des voix", rapporte le journal belge 7sur7.

Un mois après sa libération en octobre dernier, il a attaqué mardi matin à Bruxelles un agent de police au couteau. Des témoins ont confirmé l'avoir entendu crier "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand).

Najat Bakkiaoui, l'avocate d'Issam T. citée par le journal belge Dernière Heure, a assuré que son client n'est pas quelqu'un porté sur la religion.

"La seule explication qui me vient à l'esprit, c'est qu'il a arrêté de prendre ses médicaments", a-t-elle indiqué.

Selon des sources proches de l'enquête, aucun indice reliant le suspect à l'Etat islamique ou à une autre organisation terroriste n'a été trouvé lors de la perquisition de son domicile, a rapporté 7sur7.

De plus, il n'y a pas encore de preuve concrète que le suspect a agi dans un but terroriste et ne figurait d'ailleurs pas sur la liste de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) de la Belgique pour radicalisation ou terrorisme.

Une enquête se poursuit donc pour déterminer les véritables motifs de l'agresseur.

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