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La violence à l'égard des femmes et des filles est une pandémie mondiale (Guterres)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-20 à 09:55

NEW YORK (Nations Unies), 19 novembre (Xinhua) -- A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé lundi une "pandémie mondiale" qui a de lourdes conséquences pour les familles et la société.

Rappelant que l'ONU préconise de mettre fin aux lois discriminatoires sur le genre, le secrétaire général a fait valoir que la violence à l'égard des femmes et des filles constitue un "affront moral à tous, un signe de honte dans toutes les sociétés et un obstacle majeur à un développement inclusif, équitable et durable".

Antonio Guterres a souligné que "la violence à l'égard des femmes et des filles sous toutes ses formes est la manifestation d'un profond manque de respect, un échec des hommes à reconnaître l'égalité et la dignité des femmes".

Pour le chef de l'ONU, il s'agit d'une question de droits humains fondamentaux. "Cette violence peut revêtir de nombreuses formes, allant de la violence domestique au trafic des personnes, de la violence sexuelle dans les conflits au mariage des enfants, en passant par les mutilations génitales et le féminicide", a-t-il souligné.

Antonio Guterres a aussi rappelé que cette violence "a de lourdes conséquences pour les familles et la société, avec de graves conséquences pour les enfants ainsi que des conséquences à long terme pour la santé physique et mentale et des coûts pour les individus et la société".

Pour lui, cette question est aussi politique, car "la violence à l'égard des femmes est liée à des questions plus larges de pouvoir et de contrôle des sociétés" dans un monde dominé par les hommes dans lequel "les femmes sont vulnérables à la violence de multiples façons".

Maria Fernanda Espinosa, présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, a signalé que 35% des femmes auraient été victimes de violence physique ou sexuelle et que 38% des meurtres de femmes ont été commis par un partenaire intime. "Il est triste de constater, pour l'ensemble des communautés, des Etats et des Nations Unies, que le monde est encore loin d'atteindre l'objectif de mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles", a-t-elle déclaré lundi.

 
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La violence à l'égard des femmes et des filles est une pandémie mondiale (Guterres)

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-20 à 09:55

NEW YORK (Nations Unies), 19 novembre (Xinhua) -- A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé lundi une "pandémie mondiale" qui a de lourdes conséquences pour les familles et la société.

Rappelant que l'ONU préconise de mettre fin aux lois discriminatoires sur le genre, le secrétaire général a fait valoir que la violence à l'égard des femmes et des filles constitue un "affront moral à tous, un signe de honte dans toutes les sociétés et un obstacle majeur à un développement inclusif, équitable et durable".

Antonio Guterres a souligné que "la violence à l'égard des femmes et des filles sous toutes ses formes est la manifestation d'un profond manque de respect, un échec des hommes à reconnaître l'égalité et la dignité des femmes".

Pour le chef de l'ONU, il s'agit d'une question de droits humains fondamentaux. "Cette violence peut revêtir de nombreuses formes, allant de la violence domestique au trafic des personnes, de la violence sexuelle dans les conflits au mariage des enfants, en passant par les mutilations génitales et le féminicide", a-t-il souligné.

Antonio Guterres a aussi rappelé que cette violence "a de lourdes conséquences pour les familles et la société, avec de graves conséquences pour les enfants ainsi que des conséquences à long terme pour la santé physique et mentale et des coûts pour les individus et la société".

Pour lui, cette question est aussi politique, car "la violence à l'égard des femmes est liée à des questions plus larges de pouvoir et de contrôle des sociétés" dans un monde dominé par les hommes dans lequel "les femmes sont vulnérables à la violence de multiples façons".

Maria Fernanda Espinosa, présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, a signalé que 35% des femmes auraient été victimes de violence physique ou sexuelle et que 38% des meurtres de femmes ont été commis par un partenaire intime. "Il est triste de constater, pour l'ensemble des communautés, des Etats et des Nations Unies, que le monde est encore loin d'atteindre l'objectif de mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles", a-t-elle déclaré lundi.

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