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JÉRUSALEM, 14 novembre (Xinhua) -- La démission du ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, mercredi, suite au cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza a semé le trouble au sein du gouvernement.

Le porte-parole du groupe pro-colons Jewish Home, le second parti de la coalition du Premier ministre Benyamin Netanyahou, a dit que les législateurs du groupe ont unanimement voté en faveur d'un départ du gouvernement si M. Netanyahou ne donne pas le portefeuille ministériel de la Défense au chef du parti, Naftali Bennett.

Le Likoud, le parti de M. Netanyahou, a publié un communiqué selon lequel le Premier ministre appelle à une "stabilisation" de la coalition et exerce lui-même, pour le moment, les fonctions de ministre de la Défense.

Un média local a rapporté que M. Netanyahou avait engagé une série de négociations avec les chefs des partis de sa coalition pour faire en sorte qu'ils restent unis.

M. Avi Gabay, chef de l'Union sioniste et principal parti d'opposition au sein du parlement, a demandé que des élections soient immédiatement organisées.

"Malheureusement, M. Netanyahou s'intéresse principalement aux petits arrangements politiciens et avait nommé pour le poste de ministre de la Défense une personne inappropriée", a écrit M. Gabay dans un communiqué. "Cette politique nous a mis dans une situation où, en réalité, c'est le Hamas qui décide à quel moment notre ministre de la Défense va démissionner."

M. Lieberman, 60 ans, un homme politique connu pour ses vues belliqueuses, a annoncé sa démission lors d'une conférence de presse tenue mercredi.

"Ce qui s'est passé hier... c'est une capitulation face au terrorisme", a dit M. Lieberman qui s'exprimait sur le cessez-le-feu conclu mardi. La trêve a mis un terme à l'escalade de la violence entre Israël et le Hamas et à trois jours d'échanges de coups de feu qui ont coûté la vie à au moins seize personnes à Gaza et en Israël.

Lors d'une réunion du gouvernement mardi qui a duré plus de sept heures, M. Lieberman s'est dit opposé à une interruption des frappes aériennes à Gaza.

"Ce que nous sommes en train de faire à présent en tant qu'État, c'est acheter une tranquillité à court terme, mais le prix sera très élevé à long terme, notamment pour la sécurité nationale", a-t-il ajouté.