PARIS,13 novembre (Xinhua) -- Une action internationale de la police en matière de lutte contre la pollution marine, baptisée "30 jours en mer", a traqué pendant un mois plus de 500 violations y compris le déversement illégal de pétrole et de déchets par les navires, les démolitions de navires, les rejets illicites de navires, la pollution des rivières et ruissellement terrestre vers la mer, selon un communiqué publié ce mardi par Interpol.

Interpol, une organisation internationale de la police dont le siège se trouve à Lyon dans le sud-est de la France, a également exposé des cas de pollution grave dans le monde entier tels que l'immersion de déchets d'élevage dans les eaux côtières philippines, le déversement d'huile de palme dans la mer en Allemagne et des gallons d'huile soupçonnées d'être déversées illégalement en mer au Ghana.

Coordonné par le programme de sécurité environnementale d'Interpol en partenariat avec Europol, l'action "30 jours en mers" est le première opération mondiale multi-agences contre le crime de pollution marine. Les agences pour l'environnement, les agences maritimes et frontalières, la police nationale, les autorités douanières et portuaires ont été toutes impliquées.

Le secrétaire général d'Interpol, Jürgen Stoke, a déclaré que les criminels croyaient à tort que la pollution marine est un crime à faible risque qui ne fait pas de victimes. "La pollution marine pose un risque pour la santé mondiale qui compromet le développement durable. Cela nécessite une action de collaboration multi-agences et multi-secteurs au sein d'une architecture de sécurité globale solide", a dit le secrétaire général d'Interpol.

À partir du 13 novembre, Interpol collaborera également avec le Programme des Nations unies pour l'environnement en vue de mener une campagne de sensibilisation sur l'impact de la pollution marine sur le développement économique et la sécurité humaine et environnementale.