TUNIS, 8 novembre (Xinhua) - - L'examen des deux projets de la nouvelle loi des finances tunisienne et le budget de l'Etat pour 2019 a démarré, ce jeudi, au sein de la Commission parlementaire des finances, de la planification et du développement, a-t-on appris auprès de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Auditionné par ladite commission, le ministre des Finances, Ridha Chalghoum a assuré que le gouvernement ambitionne d'atténuer l'endettement pour se situer à 70,9% contre 71,7% du PIB prévus pour 2018.

"Le seul moyen pour faire baisse le déficit budgétaire à 3,9% en 2019 contre 4,9% cette année réside en la réduction l'endettement, qui ne dit en aucun cas constituer un choix futur pour la Tunisie", a dit M. Chalghoum.

Evoquant les ressources budgétaires de l'Etat, le ministre tunisien a fait savoir qu'elles proviendront (en 2019) à hauteur de 75,2% de ressources propres et 24,8% de dettes.

Et d'ajouter dans ce sens que le volume de l'endettement intérieur serait de l'ordre de 10.140 millions de dinars (un dinar vaut 0,34 dollar) alors que la dette extérieure serait aux alentours de 7.790 millions de dinars, toujours selon M. Chalghoum.

" Nous espérons, a-t-il espéré, réussir une croissance de 3,1% en 2019 contre 2,6% attendues sur l'ensemble de cette année en cours. Et ce, grâce notamment à des performances aux exportations de 8,1% et surtout à l'amélioration des ressources fiscales directes et indirectes devant être en hausse de 9,8% en 2019 par rapport à cette année".

Selon le projet de la loi des finances pour 2019, le budget de l'Etat sera de l'ordre de 40.800 millions de dinars, soit une hausse de 8,5% par rapport à celle de 2018 admettant que le prix du baril de pétrole à l'international sera de 75 dollars.