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Un groupe rebelle prend pour cible les positions syriennes et russes dans la zone démilitarisée en Syrie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-04 à 03:28

DAMAS, 3 novembre (Xinhua) -- Le groupe rebelle Hurras al-Din, lié à al-Qaïda, a pris pour cible samedi les positions des forces gouvernementales syriennes ainsi que les zones où se trouvent les positions russes, dans la zone démilitarisée située dans le nord de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Selon l'observateur de la guerre en Syrie, le groupe a ciblé les positions des forces syriennes et de ses alliés russes dans la campagne de la province de Lattaquié et sur des plaines d'al-Ghab, dans le nord-ouest de la province de Hama, au centre de la Syrie.

Le groupe d'observation, basé en Grande-Bretagne, a indiqué que les forces syriennes avaient également pris pour cible des positions rebelles dans la partie des plaines d'al-Ghab sous le contrôle des rebelles samedi. On ne dispose pas d'informations sur le nombre de victimes.

La zone démilitarisée s'étend du nord-est de la province de Lattaquié au nord de la province de Hama et à l'ouest de Lattaquié, et couvre aussi des zones situées dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

La province d'Idleb constitue le dernier bastion majeur des rebelles en Syrie.

Hayat Tahrir al-Cham, également connu sous le nom de Front al-Nosra, une organisation affiliée à al-Qaïda, considéré comme le plus puissant des groupes rebelles de la province d'Idleb, a refusé de se retirer de la zone démilitarisée.

L'accord sur la création d'une zone démilitarisée a été conclu en septembre par la Turquie et la Russie, afin d'empêcher l'armée syrienne de lancer une offensive à grande échelle contre la province d'Idleb.

Le gouvernement syrien avait accueilli favorabelement l'accord, mais avait souligné qu'il n'était que temporaire.

Dans le cadre de cet accord, la Turquie a pour tâche de persuader les groupes rebelles d'Idleb de respecter ce projet, alors qu'Ankara jouit d'une influence importante sur les militants qui s'y trouvent.

L'Observatoire a déclaré samedi que les rebelles se trouvaient toujours dans la zone et ne s'étaient pas retirés comme prévu.

 
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Un groupe rebelle prend pour cible les positions syriennes et russes dans la zone démilitarisée en Syrie

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-11-04 à 03:28

DAMAS, 3 novembre (Xinhua) -- Le groupe rebelle Hurras al-Din, lié à al-Qaïda, a pris pour cible samedi les positions des forces gouvernementales syriennes ainsi que les zones où se trouvent les positions russes, dans la zone démilitarisée située dans le nord de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Selon l'observateur de la guerre en Syrie, le groupe a ciblé les positions des forces syriennes et de ses alliés russes dans la campagne de la province de Lattaquié et sur des plaines d'al-Ghab, dans le nord-ouest de la province de Hama, au centre de la Syrie.

Le groupe d'observation, basé en Grande-Bretagne, a indiqué que les forces syriennes avaient également pris pour cible des positions rebelles dans la partie des plaines d'al-Ghab sous le contrôle des rebelles samedi. On ne dispose pas d'informations sur le nombre de victimes.

La zone démilitarisée s'étend du nord-est de la province de Lattaquié au nord de la province de Hama et à l'ouest de Lattaquié, et couvre aussi des zones situées dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

La province d'Idleb constitue le dernier bastion majeur des rebelles en Syrie.

Hayat Tahrir al-Cham, également connu sous le nom de Front al-Nosra, une organisation affiliée à al-Qaïda, considéré comme le plus puissant des groupes rebelles de la province d'Idleb, a refusé de se retirer de la zone démilitarisée.

L'accord sur la création d'une zone démilitarisée a été conclu en septembre par la Turquie et la Russie, afin d'empêcher l'armée syrienne de lancer une offensive à grande échelle contre la province d'Idleb.

Le gouvernement syrien avait accueilli favorabelement l'accord, mais avait souligné qu'il n'était que temporaire.

Dans le cadre de cet accord, la Turquie a pour tâche de persuader les groupes rebelles d'Idleb de respecter ce projet, alors qu'Ankara jouit d'une influence importante sur les militants qui s'y trouvent.

L'Observatoire a déclaré samedi que les rebelles se trouvaient toujours dans la zone et ne s'étaient pas retirés comme prévu.

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