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Une campagne dirigée par les Etats-Unis contre Cuba suscite de vives protestations à l'ONU

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-10-17 à 13:25

NEW YORK (Nations Unies), 16 octobre (Xinhua) -- Une campagne, parrainée par les Etats-Unis et destinée à critiquer la situation des droits de l'Homme à Cuba, a suscité de vives protestations aux Nations Unies.

"Cuba oui ! Le blocus non !", ont scandé en espagnol les participants lors de la campagne intitulée "Emprisonnés pour quoi ?", frappant du poing et des pieds lorsque l'envoyée américaine au Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) Kelley Currie, le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Luis Almagro, et d'autres participants s'exprimaient.

Les Etats-Unis ont lancé cette campagne dans le but de tenir les autorités cubaines responsables des violations des droits de l'Homme dans la chambre de l'ECOSOC, plate-forme centrale de l'ONU pour la réflexion, le débat et les idées novatrices sur le développement durable.

Le modérateur a finalement annulé la session de questions-réponses en raison de la protestation imprévue qui a duré plus d'une demi-heure, lancée principalement par des diplomates cubains et hispanophones.

"Cet événement, comme nous l'avions prévu, était une comédie politique produite à partir de faux arguments", a dénoncé l'ambassadrice de Cuba à l'ONU, Anayansi Rodriguez Camejo, à l'issue de cet événement. "Les Etats-Unis ne sont pas en position morale de donner des leçons, encore moins à ce sujet."

"Il s'agit d'une attaque non seulement contre un Etat souverain, mais aussi contre les principes du multilatéralisme et les bases fondamentales des Nations Unies", a dénoncé l'ambassadrice.

Les Etats-Unis estiment dans un communiqué que 130 prisonniers politiques seraient détenus par le gouvernement cubain. Il s'agirait de la principale raison de cette campagne.

Cuba avait demandé au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres d'interdire la tenue de cette campagne, mais en vain.

Depuis 1992, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté chaque année une résolution condamnant l'impact continu de l'embargo contre Cuba et le déclarant non conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.

 
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Une campagne dirigée par les Etats-Unis contre Cuba suscite de vives protestations à l'ONU

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-10-17 à 13:25

NEW YORK (Nations Unies), 16 octobre (Xinhua) -- Une campagne, parrainée par les Etats-Unis et destinée à critiquer la situation des droits de l'Homme à Cuba, a suscité de vives protestations aux Nations Unies.

"Cuba oui ! Le blocus non !", ont scandé en espagnol les participants lors de la campagne intitulée "Emprisonnés pour quoi ?", frappant du poing et des pieds lorsque l'envoyée américaine au Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) Kelley Currie, le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Luis Almagro, et d'autres participants s'exprimaient.

Les Etats-Unis ont lancé cette campagne dans le but de tenir les autorités cubaines responsables des violations des droits de l'Homme dans la chambre de l'ECOSOC, plate-forme centrale de l'ONU pour la réflexion, le débat et les idées novatrices sur le développement durable.

Le modérateur a finalement annulé la session de questions-réponses en raison de la protestation imprévue qui a duré plus d'une demi-heure, lancée principalement par des diplomates cubains et hispanophones.

"Cet événement, comme nous l'avions prévu, était une comédie politique produite à partir de faux arguments", a dénoncé l'ambassadrice de Cuba à l'ONU, Anayansi Rodriguez Camejo, à l'issue de cet événement. "Les Etats-Unis ne sont pas en position morale de donner des leçons, encore moins à ce sujet."

"Il s'agit d'une attaque non seulement contre un Etat souverain, mais aussi contre les principes du multilatéralisme et les bases fondamentales des Nations Unies", a dénoncé l'ambassadrice.

Les Etats-Unis estiment dans un communiqué que 130 prisonniers politiques seraient détenus par le gouvernement cubain. Il s'agirait de la principale raison de cette campagne.

Cuba avait demandé au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres d'interdire la tenue de cette campagne, mais en vain.

Depuis 1992, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté chaque année une résolution condamnant l'impact continu de l'embargo contre Cuba et le déclarant non conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.

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