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France : l'Agence de sécurité sanitaire demande l'arrêt des cabines de bronzage pour risque "avéré" de cancer

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-10-10 à 19:38

PARIS, 10 octobre (Xinhua) -- L'Agence française de sécurité sanitaire (Anses) demande aux pouvoirs publics de prendre toute mesure de nature à faire cesser l'exposition de la population aux UV artificiels émis par les cabines de bronzage à des fins esthétiques en raison d'un risque "avéré" de cancer, dans un rapport publié ce mercredi.

L'Anses souligne que les cabines de bronzage émettent des rayonnements "à forte intensité, équivalant à l'exposition à un soleil tropical", or les doses reçues lors des séances de bronzage artificiel "se cumulent à celles reçues naturellement, provoquent des dommages de l'ADN et augmentent le risque de cancers cutanés".

Le rapport explique que "les personnes ayant eu recours au moins une fois aux cabines de bronzage avant l'âge de 35 ans augmentent de 59% le risque de développer un mélanome cutané" et rappelle que les UV artificiels "ne préparent pas la peau à l'exposition solaire et ne protègent pas des coups de soleil".

L'exposition aux UV artificiels entraîne également "un vieillissement quatre fois plus rapide" de la peau que l'exposition au soleil. Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques aux agents physiques à l'Anses cité ce mercredi par Franceinfo, a aussi insisté sur la nécessité d'arrêter "l'activité liée au bronzage artificiel, et aussi l'arrêt de la vente d'appareils délivrant des UV à visée esthétique, notamment aux particuliers".

 
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France : l'Agence de sécurité sanitaire demande l'arrêt des cabines de bronzage pour risque "avéré" de cancer

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-10-10 à 19:38

PARIS, 10 octobre (Xinhua) -- L'Agence française de sécurité sanitaire (Anses) demande aux pouvoirs publics de prendre toute mesure de nature à faire cesser l'exposition de la population aux UV artificiels émis par les cabines de bronzage à des fins esthétiques en raison d'un risque "avéré" de cancer, dans un rapport publié ce mercredi.

L'Anses souligne que les cabines de bronzage émettent des rayonnements "à forte intensité, équivalant à l'exposition à un soleil tropical", or les doses reçues lors des séances de bronzage artificiel "se cumulent à celles reçues naturellement, provoquent des dommages de l'ADN et augmentent le risque de cancers cutanés".

Le rapport explique que "les personnes ayant eu recours au moins une fois aux cabines de bronzage avant l'âge de 35 ans augmentent de 59% le risque de développer un mélanome cutané" et rappelle que les UV artificiels "ne préparent pas la peau à l'exposition solaire et ne protègent pas des coups de soleil".

L'exposition aux UV artificiels entraîne également "un vieillissement quatre fois plus rapide" de la peau que l'exposition au soleil. Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques aux agents physiques à l'Anses cité ce mercredi par Franceinfo, a aussi insisté sur la nécessité d'arrêter "l'activité liée au bronzage artificiel, et aussi l'arrêt de la vente d'appareils délivrant des UV à visée esthétique, notamment aux particuliers".

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