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ITC salue la création d'une ZLE africaine en souligant l'importance de la répartition équilibrée de la croissance générée

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-10-10 à 13:08

NEW YORK (Nations Unies), 9 octobre (Xinhua) -- Arancha Gonzalez, la directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l'Organisation des Nations Unies, s'est félicitée l'idée de la création d'une zone de libre-échange en Afrique, l'a qualifiant de "meilleure nouvelle que nous avons reçue de l'Afrique cette année".

"C'est à mon avis un pas en avant très intelligent", a affirmé Mme Gonzalez lors d'un entretien avec l'ONU, estimant que cette zone libre africaine entraînera plus de compétitivité et permettra aux petites et moyennes entreprises de participer au commerce à travers l'insertion dans ce marché continental.

Selon elle, le défi auquel est confronté le continent africain est qu'il compte trop de petits marchés, trop cloisonnés, rendant le développement des chaines de valeur et de production très compliqué, au détriment des petits producteurs qui restent confinés à des marchés plus petits.

Or les marchés plus petits, "ça veut dire très souvent très informels, moins rémunérateurs et avec une qualité d'emploi de plus faible qualité". Selon elle, il importe d'assurer que l'ouverture du marché à l'échelle africaine ne creuse pas les inégalités sur le continent. "Il faut s'assurer que la croissance générée par ce marché ne soit pas concentrée sur le 1% de la population au détriment des 99% de la population", a-t-elle fait remarqué.

Pour y arriver, elle a appelé à mettre en œuvre des politiques nationales sociales, qui assurent que les entrepreneurs aient les qualifications nécessaires pour participer aux secteurs du commerce avec le plus de valeur ajoutée, qui mettent en place un système d'imposition plus juste et qui investissent suffisamment dans les infrastructures.

"Ceci est vrai pour l'Afrique, mais c'est vrai aussi pour les Etats-Unis et pour l'Europe", a poursuivi la directrice. "Dans cette phase de la globalisation mondiale on a vu une concentration des bénéfices trop fortes sur le 1% et une concentration des problèmes beaucoup trop grande sur les 99% de la population et ce n'est pas soutenable dans le long terme."

 
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ITC salue la création d'une ZLE africaine en souligant l'importance de la répartition équilibrée de la croissance générée

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-10-10 à 13:08

NEW YORK (Nations Unies), 9 octobre (Xinhua) -- Arancha Gonzalez, la directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l'Organisation des Nations Unies, s'est félicitée l'idée de la création d'une zone de libre-échange en Afrique, l'a qualifiant de "meilleure nouvelle que nous avons reçue de l'Afrique cette année".

"C'est à mon avis un pas en avant très intelligent", a affirmé Mme Gonzalez lors d'un entretien avec l'ONU, estimant que cette zone libre africaine entraînera plus de compétitivité et permettra aux petites et moyennes entreprises de participer au commerce à travers l'insertion dans ce marché continental.

Selon elle, le défi auquel est confronté le continent africain est qu'il compte trop de petits marchés, trop cloisonnés, rendant le développement des chaines de valeur et de production très compliqué, au détriment des petits producteurs qui restent confinés à des marchés plus petits.

Or les marchés plus petits, "ça veut dire très souvent très informels, moins rémunérateurs et avec une qualité d'emploi de plus faible qualité". Selon elle, il importe d'assurer que l'ouverture du marché à l'échelle africaine ne creuse pas les inégalités sur le continent. "Il faut s'assurer que la croissance générée par ce marché ne soit pas concentrée sur le 1% de la population au détriment des 99% de la population", a-t-elle fait remarqué.

Pour y arriver, elle a appelé à mettre en œuvre des politiques nationales sociales, qui assurent que les entrepreneurs aient les qualifications nécessaires pour participer aux secteurs du commerce avec le plus de valeur ajoutée, qui mettent en place un système d'imposition plus juste et qui investissent suffisamment dans les infrastructures.

"Ceci est vrai pour l'Afrique, mais c'est vrai aussi pour les Etats-Unis et pour l'Europe", a poursuivi la directrice. "Dans cette phase de la globalisation mondiale on a vu une concentration des bénéfices trop fortes sur le 1% et une concentration des problèmes beaucoup trop grande sur les 99% de la population et ce n'est pas soutenable dans le long terme."

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