BUENOS AIRES, 18 septembre (Xinhua) -- L'ex-présidente argentine Cristina Fernandez a été accusée lundi de corruption au cours de son administration.

Le juge fédéral Claudio Bonadio a demandé la détention de Mme Fernandez. En tant que sénatrice, Mme Fernandez dispose d'une immunité lui permettant de ne pas être arrêtée, l'ordonnance du juge fédéral ne peut donc pas être exécutée et doit être soumise au Sénat pour examen.

Mme Fernandez, qui critique ouvertement son successeur le président Mauricio Macri, a démenti ces accusations, les décrivant comme des manœuvres à motivations politiques pour mettre fin à sa carrière politique.

Le juge a également engagé des poursuites contre l'ancien ministre de la Planification Julio de Vido, et deux autres anciens responsables.

Dans le cadre de l'enquête, des procureurs ont fouillé les bureaux de plusieurs sociétés nationales et internationales, ainsi que des propriétés appartenant à Mme Fernandez.