GAZA, 13 septembre (Xinhua) -- Une conférence nationale réunissant jeudi plusieurs factions palestiniennes dans la bande de Gaza a appelé à l'annulation des accords de paix d'Oslo signés en 1993 entre Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Le Hamas, le Djihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine, le Front démocratique pour la libération de la Palestine et d'autres groupes plus mineurs ont organisé cette conférence sous le thème "Unité et résistance sont notre option".

Le No2 du Hamas à Gaza, Khalil al-Haya, a déclaré à cette occasion que les accords d'Oslo "ont débouché sur des résultats catastrophiques pour les Palestiniens et leur cause, permettant à Israël d'accroître son occupation militaire des territoires palestiniens".

Il a appelé l'Autorité palestinienne à se retirer de ces accords, "car nous avons payé un lourd et douloureux tribut", proclamant que les accords d'Oslo et tous leurs résultats "sont abrogés".

M. Haya a également appelé toutes les parties palestiniennes "à conclure un accord d'union national complet incluant la reconstruction des structures palestiniennes et à réserver tous leurs efforts contre l'occupation".

Pour sa part, Mohamed al-Hindi, chef du Djihad islamique à Gaza, a déclaré que "le résultat final des accords d'Oslo est un échec total et une menace pour l'ensemble de la cause palestinienne".

Les accords de paix d'Oslo ont été signés entre Israël et l'OLP à la Maison Blanche le 13 septembre 1993 pour tenter de mettre fin à des décennies de conflit. Ces accords comprennent une déclaration de principe sur l'établissement d'une autorité palestinienne autonome dans le cadre d'une administration intérimaire.

Avec cet accord, les Palestiniens devaient établir cette autorité autonome, faire revenir des centaines de milliers de Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, bâtir des institutions étatiques et améliorer les conditions de vie des Palestiniens.

Un quart de siècle plus tard, ces accords n'ont pas permis la conclusion d'un accord de paix final, ni l'établissement d'un Etat palestinien indépendant.