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Nouvelle évacuation d'un campement de migrants dans le nord de la France

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-09-06 à 18:49

PARIS, 6 septembre (Xinhua) -- Une nouvelle évacuation d'un campement de migrants, où vivent des centaines de personnes dont essentiellement des Kurdes irakiens, a débuté jeudi matin à Grande-Synthe, une commune située dans le département français du Nord (nord), a annoncé la préfecture du département.

Une vingtaine de membres de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), 200 membres des forces de l'ordre, une vingtaine de pompiers et du personnel de la protection civile ont été mobilisés pour cette évacuation.

"L'objectif est que la jungle de Calais ne se reconstitue pas. Il y avait une fixation qui était en train de se faire sur Grande-Synthe", a commenté sur la chaîne de télévision française BFMTV le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

Selon le sous-préfet du Nord cité par la chaîne France 3, il s'agit de "mises à l'abri". Les migrants devaient être dirigés dans des centres d'accueil situés dans la région Hauts-de-France.

Ceux "qui ne s'inscrivent pas dans une démarche d'intégration sur le territoire national" seront "orientés vers les forces de police pour vérification des situations, notamment les majeurs isolés", a-t-il indiqué.

Proche de la commune française de Dunkerque, le vaste bidonville baptisé la "jungle" de Calais, où s'entassaient plus de 8.000 migrants, a été démantelé en octobre 2016, mais d'autres migrants sont revenus dans cette ville portuaire emblématique de la crise migratoire dans l'espoir de gagner le Royaume-Uni.

 
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Nouvelle évacuation d'un campement de migrants dans le nord de la France

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-09-06 à 18:49

PARIS, 6 septembre (Xinhua) -- Une nouvelle évacuation d'un campement de migrants, où vivent des centaines de personnes dont essentiellement des Kurdes irakiens, a débuté jeudi matin à Grande-Synthe, une commune située dans le département français du Nord (nord), a annoncé la préfecture du département.

Une vingtaine de membres de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), 200 membres des forces de l'ordre, une vingtaine de pompiers et du personnel de la protection civile ont été mobilisés pour cette évacuation.

"L'objectif est que la jungle de Calais ne se reconstitue pas. Il y avait une fixation qui était en train de se faire sur Grande-Synthe", a commenté sur la chaîne de télévision française BFMTV le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

Selon le sous-préfet du Nord cité par la chaîne France 3, il s'agit de "mises à l'abri". Les migrants devaient être dirigés dans des centres d'accueil situés dans la région Hauts-de-France.

Ceux "qui ne s'inscrivent pas dans une démarche d'intégration sur le territoire national" seront "orientés vers les forces de police pour vérification des situations, notamment les majeurs isolés", a-t-il indiqué.

Proche de la commune française de Dunkerque, le vaste bidonville baptisé la "jungle" de Calais, où s'entassaient plus de 8.000 migrants, a été démantelé en octobre 2016, mais d'autres migrants sont revenus dans cette ville portuaire emblématique de la crise migratoire dans l'espoir de gagner le Royaume-Uni.

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