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Nations Unies : début des négociations pour un traité sur la protection de la biodiversité marine

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-09-05 à 13:29

NEW YORK (Nations Unies), 4 septembre (Xinhua) -- Une conférence intergouvernementale sur la protection de la biodiversité marine a entamé mardi sa première session au siège de l'ONU à New York, marquant le début des négociations en vue d'un traité juridiquement contraignant.

Rena Lee, présidente de la conférence, a déclaré dans son discours d'ouverture que "ce jour avait été longuement attendu par tous ceux qui travaillent sur ces questions depuis de nombreuses années", tout en exprimant l'espoir de "pouvoir travailler conjointement pour faire avancer le processus dans son ensemble vers une conclusion réussie".

En 2002, un processus consultatif officieux des Nations Unies avait évoqué la protection de l'environnement marin, posant les jalons d'un traité formel dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) adoptée en 1982.

En décembre dernier, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution de modalité qui a ouvert la voie mardi à la Conférence intergouvernementale sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (ABNJ, acronyme anglais).

Miguel de Serpa Soares, sous-secrétaire général pour les affaires légales de l'ONU et secrétaire général de la conférence, s'est dit confiant quant à la réussite de la première session et à sa capacité à conduire à l'élaboration d'un instrument que toutes les délégations pourront accepter.

"Les preuves de pressions croissantes sur les océans sont nombreuses", a-t-il rappelé. "Si de telles pressions et leurs impacts ne sont pas traités, leur effet cumulatif conduira à un cycle destructeur dans lequel les océans ne seront plus en mesure de fournir les nombreux services dont les hommes et les êtres vivant sur cette planète dépendent".

Selon une note d'information diffusée lors de la session, l'ABNJ représente 64% des océans, près de la moitié de la surface de la planète et plus de 90% de son volume habitable, et joue un rôle essentiel dans les efforts pour atteindre les objectifs prévus par le Programme de développement durable des Nations Unies.

"Des océans et mers durables peuvent contribuer à l'éradication de la pauvreté, à une croissance économique soutenue, à la sécurité alimentaire et à la création de moyens de subsistance durables", a déclaré le sous-secrétaire général, ajoutant que la protection de l'environnement marin aiderait également à renforcer la résilience face au changement climatique.

Mme Lee a également exprimé l'espoir que les délégations se dirigent vers "un résultat équitable, équilibré et efficace", qui "reflète nos différents intérêts et préoccupations".

Quatre sessions de la Conférence intergouvernementale sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale sont prévues ; les deuxième et troisième auront lieu en 2019 et la quatrième au premier semestre 2020.

La première session durera jusqu'au 17 septembre. Les représentants y mèneront des discussions de fond sur les ressources génétiques marines, comprenant des questions relatives au partage des bénéfices, des évaluations d'impact sur l'environnement, des outils de gestion, ainsi que le renforcement des capacités et le transfert de technologie marine. in

 
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Nations Unies : début des négociations pour un traité sur la protection de la biodiversité marine

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NEW YORK (Nations Unies), 4 septembre (Xinhua) -- Une conférence intergouvernementale sur la protection de la biodiversité marine a entamé mardi sa première session au siège de l'ONU à New York, marquant le début des négociations en vue d'un traité juridiquement contraignant.

Rena Lee, présidente de la conférence, a déclaré dans son discours d'ouverture que "ce jour avait été longuement attendu par tous ceux qui travaillent sur ces questions depuis de nombreuses années", tout en exprimant l'espoir de "pouvoir travailler conjointement pour faire avancer le processus dans son ensemble vers une conclusion réussie".

En 2002, un processus consultatif officieux des Nations Unies avait évoqué la protection de l'environnement marin, posant les jalons d'un traité formel dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) adoptée en 1982.

En décembre dernier, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution de modalité qui a ouvert la voie mardi à la Conférence intergouvernementale sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (ABNJ, acronyme anglais).

Miguel de Serpa Soares, sous-secrétaire général pour les affaires légales de l'ONU et secrétaire général de la conférence, s'est dit confiant quant à la réussite de la première session et à sa capacité à conduire à l'élaboration d'un instrument que toutes les délégations pourront accepter.

"Les preuves de pressions croissantes sur les océans sont nombreuses", a-t-il rappelé. "Si de telles pressions et leurs impacts ne sont pas traités, leur effet cumulatif conduira à un cycle destructeur dans lequel les océans ne seront plus en mesure de fournir les nombreux services dont les hommes et les êtres vivant sur cette planète dépendent".

Selon une note d'information diffusée lors de la session, l'ABNJ représente 64% des océans, près de la moitié de la surface de la planète et plus de 90% de son volume habitable, et joue un rôle essentiel dans les efforts pour atteindre les objectifs prévus par le Programme de développement durable des Nations Unies.

"Des océans et mers durables peuvent contribuer à l'éradication de la pauvreté, à une croissance économique soutenue, à la sécurité alimentaire et à la création de moyens de subsistance durables", a déclaré le sous-secrétaire général, ajoutant que la protection de l'environnement marin aiderait également à renforcer la résilience face au changement climatique.

Mme Lee a également exprimé l'espoir que les délégations se dirigent vers "un résultat équitable, équilibré et efficace", qui "reflète nos différents intérêts et préoccupations".

Quatre sessions de la Conférence intergouvernementale sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale sont prévues ; les deuxième et troisième auront lieu en 2019 et la quatrième au premier semestre 2020.

La première session durera jusqu'au 17 septembre. Les représentants y mèneront des discussions de fond sur les ressources génétiques marines, comprenant des questions relatives au partage des bénéfices, des évaluations d'impact sur l'environnement, des outils de gestion, ainsi que le renforcement des capacités et le transfert de technologie marine. in

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