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Les engagements en matière de fiscalité des entreprises seront tenus, assure le Premier ministre français

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-08-29 à 00:29

PARIS, 28 août (Xinhua) -- Au lendemain d'annonces du ministre de l'Economie mal accueillies par le patronat, le Premier ministre français Edouard Philippe a assuré, mardi, devant l'université d'été du Medef (Mouvement des entreprises de France) que son gouvernement garderait le cap pour améliorer la fiscalité des entreprises.

"Nous avons pris des engagements clairs et nous ne les remettrons pas en cause d'ici à la fin du quinquennat", a déclaré Edouard Philippe, devant le millier d'entrepreneurs français réunis pour l'université d'été du Medef, à Jouy-en-Josas (Yvelines).

Une réponse aux critiques du président de l'organisation patronale Geoffroy Roux de Bézieux qui avait jugé que les mesures budgétaires annoncées la veille par le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire constituaient un "très mauvais signal".

Le report à octobre 2019 d'une partie de la baisse des cotisations, "ce n'est pas une forme de zigzag '", a affirmé le Premier ministre qui a souligné "le besoin de compétitivité et de constance en matière de fiscalité et de coût du travail".

Edouard Philippe a réitéré les promesses d'une baisse progressive de l'impôt sur les sociétés (IS) et l'engagement du gouvernement à ne pas créer de nouveaux impôts sur les entreprises, sans oublier la sanctuarisation du crédit d'impôt recherche (CIR).

Une vingtaine de petites taxes sur les entreprises seront supprimées l'an prochain, pour un montant global de 200 millions d'euros, a-t-il également rappelé.

"Je crois à l'initiative et je crois à la prise de risque. Je crois au travail, à l'effort, à l'esprit de conquête. Je crois donc à l'entreprise, car on n'a rien trouvé de mieux pour créer de la valeur et de l'emploi", a par ailleurs assuré le Premier ministre. Avant d'ajouter: "Mais je crois aussi au service public car on n'a rien trouvé de mieux pour la liberté, l'égalité, et la fraternité".

 
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Les engagements en matière de fiscalité des entreprises seront tenus, assure le Premier ministre français

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-08-29 à 00:29

PARIS, 28 août (Xinhua) -- Au lendemain d'annonces du ministre de l'Economie mal accueillies par le patronat, le Premier ministre français Edouard Philippe a assuré, mardi, devant l'université d'été du Medef (Mouvement des entreprises de France) que son gouvernement garderait le cap pour améliorer la fiscalité des entreprises.

"Nous avons pris des engagements clairs et nous ne les remettrons pas en cause d'ici à la fin du quinquennat", a déclaré Edouard Philippe, devant le millier d'entrepreneurs français réunis pour l'université d'été du Medef, à Jouy-en-Josas (Yvelines).

Une réponse aux critiques du président de l'organisation patronale Geoffroy Roux de Bézieux qui avait jugé que les mesures budgétaires annoncées la veille par le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire constituaient un "très mauvais signal".

Le report à octobre 2019 d'une partie de la baisse des cotisations, "ce n'est pas une forme de zigzag '", a affirmé le Premier ministre qui a souligné "le besoin de compétitivité et de constance en matière de fiscalité et de coût du travail".

Edouard Philippe a réitéré les promesses d'une baisse progressive de l'impôt sur les sociétés (IS) et l'engagement du gouvernement à ne pas créer de nouveaux impôts sur les entreprises, sans oublier la sanctuarisation du crédit d'impôt recherche (CIR).

Une vingtaine de petites taxes sur les entreprises seront supprimées l'an prochain, pour un montant global de 200 millions d'euros, a-t-il également rappelé.

"Je crois à l'initiative et je crois à la prise de risque. Je crois au travail, à l'effort, à l'esprit de conquête. Je crois donc à l'entreprise, car on n'a rien trouvé de mieux pour créer de la valeur et de l'emploi", a par ailleurs assuré le Premier ministre. Avant d'ajouter: "Mais je crois aussi au service public car on n'a rien trouvé de mieux pour la liberté, l'égalité, et la fraternité".

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