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Daimler gèle ses opérations en Iran en raison des sanctions américaines

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-08-08 à 01:29

BERLIN, 7 août (Xinhua) -- Daimler arrêtera toutes ses opérations commerciales en Iran " jusqu'à nouvel ordre " en raison de la réintroduction des sanctions américaines contre Téhéran, a annoncé mardi le constructeur automobile allemand.

La société, basée à Stuttgart, a indiqué qu'elle n'avait auparavant que des " activités limitées " en Iran mais qu'elle s'abstiendrait désormais d'étendre sa présence dans ce pays, contrairement à ce qu'elle avait annoncé au début de l'année 2016 suite à l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015.

Daimler avait alors déclaré qu'elle s'associerait avec un partenaire local pour fabriquer et vendre des camions destinés au marché iranien.

"L'économie et le marché automobile iraniens se sont développés beaucoup plus faiblement que prévu. Nous continuons à suivre de très près l'évolution de la situation politique, en particulier en ce qui concerne l'avenir de l'accord sur le nucléaire ", peut-on lire dans une déclaration de Daimler.

S'adressant à Xinhua mardi, un porte-parole d'un autre gros constructeur automobile allemand, le groupe Volkswagen, a lui aussi déclaré que son entreprise "surveillerait de très près la situation politique et économique en Iran et dans la région".

Le porte-parole a souligné que Volkswagen "respecte toutes les lois et réglementations nationales et internationales en matière d'exportation", tout en ajoutant que le constructeur automobile basé à Wolfsburg évaluerait les implications de la réintroduction des sanctions américaines contre l'Iran dans ce cadre.

Une première série de sanctions économiques américaines contre l'Iran, annoncées par le président américain Donald Trump en mai dernier, est entrée en vigueur mardi.

Dans son style typiquement brutal, Donald Trump a écrit sur Twitter qu'il avait signé les "sanctions les plus dures jamais imposées" et a averti les entreprises du monde entier qu'elles devraient choisir entre maintenir des liens commerciaux avec les États-Unis ou avec l'Iran.

"Quiconque fait des affaires avec l'Iran NE fera PAS d'affaires avec les États-Unis ", a dit M. Trump.

L'Union européenne a quant à elle réitéré mardi son opposition à la réintroduction des sanctions américaines et a annoncé qu'elle chercherait à permettre à l'Iran de continuer à exporter du pétrole au-delà du mois d'octobre.

Berlin et Bruxelles considèrent l'accord nucléaire iranien signé par les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni en 2015 comme un accord diplomatique historique qui mérite d'être préservé.

 
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Daimler gèle ses opérations en Iran en raison des sanctions américaines

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-08-08 à 01:29

BERLIN, 7 août (Xinhua) -- Daimler arrêtera toutes ses opérations commerciales en Iran " jusqu'à nouvel ordre " en raison de la réintroduction des sanctions américaines contre Téhéran, a annoncé mardi le constructeur automobile allemand.

La société, basée à Stuttgart, a indiqué qu'elle n'avait auparavant que des " activités limitées " en Iran mais qu'elle s'abstiendrait désormais d'étendre sa présence dans ce pays, contrairement à ce qu'elle avait annoncé au début de l'année 2016 suite à l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015.

Daimler avait alors déclaré qu'elle s'associerait avec un partenaire local pour fabriquer et vendre des camions destinés au marché iranien.

"L'économie et le marché automobile iraniens se sont développés beaucoup plus faiblement que prévu. Nous continuons à suivre de très près l'évolution de la situation politique, en particulier en ce qui concerne l'avenir de l'accord sur le nucléaire ", peut-on lire dans une déclaration de Daimler.

S'adressant à Xinhua mardi, un porte-parole d'un autre gros constructeur automobile allemand, le groupe Volkswagen, a lui aussi déclaré que son entreprise "surveillerait de très près la situation politique et économique en Iran et dans la région".

Le porte-parole a souligné que Volkswagen "respecte toutes les lois et réglementations nationales et internationales en matière d'exportation", tout en ajoutant que le constructeur automobile basé à Wolfsburg évaluerait les implications de la réintroduction des sanctions américaines contre l'Iran dans ce cadre.

Une première série de sanctions économiques américaines contre l'Iran, annoncées par le président américain Donald Trump en mai dernier, est entrée en vigueur mardi.

Dans son style typiquement brutal, Donald Trump a écrit sur Twitter qu'il avait signé les "sanctions les plus dures jamais imposées" et a averti les entreprises du monde entier qu'elles devraient choisir entre maintenir des liens commerciaux avec les États-Unis ou avec l'Iran.

"Quiconque fait des affaires avec l'Iran NE fera PAS d'affaires avec les États-Unis ", a dit M. Trump.

L'Union européenne a quant à elle réitéré mardi son opposition à la réintroduction des sanctions américaines et a annoncé qu'elle chercherait à permettre à l'Iran de continuer à exporter du pétrole au-delà du mois d'octobre.

Berlin et Bruxelles considèrent l'accord nucléaire iranien signé par les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni en 2015 comme un accord diplomatique historique qui mérite d'être préservé.

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