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L'Italie et la France discutent du dossier STX et des priorités de l'UE

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-08-02 à 04:49

ROME, 1er août (Xinhua) -- Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a rencontré à Rome son homologue italien, Giovanni Tria, ainsi que le ministre italien de l'Industrie, Luigi Di Maio, pour discuter du rachat des chantiers navals publics français STX par l'armateur italien Fincantieri, ainsi que des priorités communes de l'Union européenne (UE), a déclaré mercredi le ministère italien de l'Economie.

Le projet de reprise de STX par Fincantieri a entraîné des tensions considérables entre les deux pays l'an dernier, le gouvernement français ayant bloqué l'accord de rachat en exerçant ses droits de préemption sur le capital de STX en juillet 2017.

Le président français Emmanuel Macron et l'ancien Premier ministre italien Paolo Gentiloni ont finalement aplani leurs différends au cours d'un sommet organisé dans la ville française de Lyon en septembre, en signant notamment un accord cédant 51 % des parts de STX à l'entreprise italienne.

La rencontre bilatérale qui s'est tenue mercredi découlait de certaines inquiétudes quant à la possibilité de voir le nouveau gouvernement italien eurosceptique et protectionniste élu il y a deux mois se montrer moins coopératif que prévu sur cet accord, ainsi que sur les priorités de l'UE, ont fait remarquer des observateurs locaux.

Le ministre français a cependant apaisé ces inquiétudes dans une série de tweets, affirmant que la rencontre avait été "très constructive et très amicale".

En vertu de l'accord signé en février et publié sur le site de l'amateur italien, Fincantieri s'est engagé à verser 59,7 millions d'euros (60 millions de dollars américains) pour acquérir 50 % du capital de STX, tandis que le 1 % restant du capital lui sera prêté par le gouvernement français pour une durée de 12 ans.

L'entreprise STX (renommée Chantiers de l'Atlantique au début de l'été) emploie quelque 2 600 personnes, et a généré des revenus d'1,4 milliard d'euros en 2016. Fincantieri emploie 19 000 personnes dans 20 chantiers répartis à travers l'Europe, les Amériques et l'Asie, et génère en moyenne 4 milliards d'euros par an, selon la compagnie italienne.

Mercredi également, les ministres sont convenus durant leur rencontre de donner la priorité à la construction d'une union bancaire européenne, à la définition du budget commun de la zone euro, à "l'adoption rapide" d'une taxe sur les géants de l'internet qui enregistrent des profits en Europe tout en étant fiscalement basés à l'étranger, et à l'harmonisation de la fiscalité des entreprises en Europe.

 
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L'Italie et la France discutent du dossier STX et des priorités de l'UE

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-08-02 à 04:49

ROME, 1er août (Xinhua) -- Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a rencontré à Rome son homologue italien, Giovanni Tria, ainsi que le ministre italien de l'Industrie, Luigi Di Maio, pour discuter du rachat des chantiers navals publics français STX par l'armateur italien Fincantieri, ainsi que des priorités communes de l'Union européenne (UE), a déclaré mercredi le ministère italien de l'Economie.

Le projet de reprise de STX par Fincantieri a entraîné des tensions considérables entre les deux pays l'an dernier, le gouvernement français ayant bloqué l'accord de rachat en exerçant ses droits de préemption sur le capital de STX en juillet 2017.

Le président français Emmanuel Macron et l'ancien Premier ministre italien Paolo Gentiloni ont finalement aplani leurs différends au cours d'un sommet organisé dans la ville française de Lyon en septembre, en signant notamment un accord cédant 51 % des parts de STX à l'entreprise italienne.

La rencontre bilatérale qui s'est tenue mercredi découlait de certaines inquiétudes quant à la possibilité de voir le nouveau gouvernement italien eurosceptique et protectionniste élu il y a deux mois se montrer moins coopératif que prévu sur cet accord, ainsi que sur les priorités de l'UE, ont fait remarquer des observateurs locaux.

Le ministre français a cependant apaisé ces inquiétudes dans une série de tweets, affirmant que la rencontre avait été "très constructive et très amicale".

En vertu de l'accord signé en février et publié sur le site de l'amateur italien, Fincantieri s'est engagé à verser 59,7 millions d'euros (60 millions de dollars américains) pour acquérir 50 % du capital de STX, tandis que le 1 % restant du capital lui sera prêté par le gouvernement français pour une durée de 12 ans.

L'entreprise STX (renommée Chantiers de l'Atlantique au début de l'été) emploie quelque 2 600 personnes, et a généré des revenus d'1,4 milliard d'euros en 2016. Fincantieri emploie 19 000 personnes dans 20 chantiers répartis à travers l'Europe, les Amériques et l'Asie, et génère en moyenne 4 milliards d'euros par an, selon la compagnie italienne.

Mercredi également, les ministres sont convenus durant leur rencontre de donner la priorité à la construction d'une union bancaire européenne, à la définition du budget commun de la zone euro, à "l'adoption rapide" d'une taxe sur les géants de l'internet qui enregistrent des profits en Europe tout en étant fiscalement basés à l'étranger, et à l'harmonisation de la fiscalité des entreprises en Europe.

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