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May promet un Brexit ordonné malgré la vague de démissions

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-07-11 à 16:30

LONDRES, 11 juillet (Xinhua) -- Alors que les démissions envoyées à Theresa May sont maintenant au nombre de cinq depuis la réunion marathon qui s'est tenue dans sa résidence de campagne de Chequers, la Première ministre britannique a insisté mardi soir sur le fait qu'elle pouvait réaliser une sortie ordonnée de l'Union européenne (UE).

Le dernier coup dur pour Mme May est survenu lorsque les médias de Londres ont rapporté qu'un député conservateur avait présenté une lettre officielle appelant à un vote de confiance à son sujet en tant que dirigeante du parti.

Andrew Bridgen est ainsi devenu le premier député conservateur à confirmer publiquement avoir envoyé une lettre demandant un vote de confiance sur la Première ministre, selon les médias.

Si 47 autres députés conservateurs envoient des lettres, un vote de confiance sera organisé. Même si Mme May pourrait battre tous les candidats, un vote de confiance entacherait sa crédibilité, ont constaté des experts politiques.

Selon le Daily Telegraph publié mardi soir, les hauts responsables favorables au Brexit ont affirmé qu'ils avaient assez de lettres pour déclencher le vote de confiance et qu'ils les soumettraient à moins que Mme May ne durcisse ses projets en matière de Brexit.

"Si la politique ne change pas, les lettres seront envoyées", a déclaré un député conservateur eurosceptique au journal, ajoutant que "son accord sera rejeté par Bruxelles, Downing Street doit le savoir. Ils sont soit incompétents, soit hypocrites".

Le jeune député Ben Bradley, qui n'a été élu à la Chambre des communes que l'année dernière, ainsi que Maria Caulfield, élue en 2015, ont démissionné du poste de vice-présidents du Parti conservateur en raison de leur désaccord avec le plan Brexit de Mme May jugé trop doux.

Leur départ a suivi ceux du ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, du ministre du Brexit, David Davis, et du numéro deux de celui-ci, le secrétaire d'Etat au Brexit, Steve Baker.

Les propositions de Chequers pourraient conserver les obligations du Royaume-Uni envers les règlements commerciaux de l'Union européenne, a déclaré M. Bradley. Il estime que ce résultat serait le pire pour le Royaume-Uni.

Mme Caulfield a déclaré dans sa lettre de démission : "Je ne peux pas soutenir la direction des négociations du Brexit, qui à mon avis ne saisit pas complètement les opportunités que le Brexit peut fournir. La politique pourrait porter atteinte aux intérêts acquis, les électeurs le découvriront et leurs représentants seront découverts. Cette politique sera mauvaise pour notre pays et mauvaise pour le parti."

Une des conséquences directes de cette politique serait de voir le chef de l'opposition, Jeremy Corbyn, s'installer au 10 Downing Street en tant que Premier ministre travailliste, a-t-elle ajouté.

Les commentateurs politiques ont prédit mardi que d'autres conservateurs quitteraient leurs postes dans les prochains jours.

Le journal The Guardian a rapporté mardi que les membres fortement favorables au Brexit au sein du parti conservateur ont menacé Mme May d'une démission au "goutte à goutte" qui minerait son poste de Première ministre.

 
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May promet un Brexit ordonné malgré la vague de démissions

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LONDRES, 11 juillet (Xinhua) -- Alors que les démissions envoyées à Theresa May sont maintenant au nombre de cinq depuis la réunion marathon qui s'est tenue dans sa résidence de campagne de Chequers, la Première ministre britannique a insisté mardi soir sur le fait qu'elle pouvait réaliser une sortie ordonnée de l'Union européenne (UE).

Le dernier coup dur pour Mme May est survenu lorsque les médias de Londres ont rapporté qu'un député conservateur avait présenté une lettre officielle appelant à un vote de confiance à son sujet en tant que dirigeante du parti.

Andrew Bridgen est ainsi devenu le premier député conservateur à confirmer publiquement avoir envoyé une lettre demandant un vote de confiance sur la Première ministre, selon les médias.

Si 47 autres députés conservateurs envoient des lettres, un vote de confiance sera organisé. Même si Mme May pourrait battre tous les candidats, un vote de confiance entacherait sa crédibilité, ont constaté des experts politiques.

Selon le Daily Telegraph publié mardi soir, les hauts responsables favorables au Brexit ont affirmé qu'ils avaient assez de lettres pour déclencher le vote de confiance et qu'ils les soumettraient à moins que Mme May ne durcisse ses projets en matière de Brexit.

"Si la politique ne change pas, les lettres seront envoyées", a déclaré un député conservateur eurosceptique au journal, ajoutant que "son accord sera rejeté par Bruxelles, Downing Street doit le savoir. Ils sont soit incompétents, soit hypocrites".

Le jeune député Ben Bradley, qui n'a été élu à la Chambre des communes que l'année dernière, ainsi que Maria Caulfield, élue en 2015, ont démissionné du poste de vice-présidents du Parti conservateur en raison de leur désaccord avec le plan Brexit de Mme May jugé trop doux.

Leur départ a suivi ceux du ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, du ministre du Brexit, David Davis, et du numéro deux de celui-ci, le secrétaire d'Etat au Brexit, Steve Baker.

Les propositions de Chequers pourraient conserver les obligations du Royaume-Uni envers les règlements commerciaux de l'Union européenne, a déclaré M. Bradley. Il estime que ce résultat serait le pire pour le Royaume-Uni.

Mme Caulfield a déclaré dans sa lettre de démission : "Je ne peux pas soutenir la direction des négociations du Brexit, qui à mon avis ne saisit pas complètement les opportunités que le Brexit peut fournir. La politique pourrait porter atteinte aux intérêts acquis, les électeurs le découvriront et leurs représentants seront découverts. Cette politique sera mauvaise pour notre pays et mauvaise pour le parti."

Une des conséquences directes de cette politique serait de voir le chef de l'opposition, Jeremy Corbyn, s'installer au 10 Downing Street en tant que Premier ministre travailliste, a-t-elle ajouté.

Les commentateurs politiques ont prédit mardi que d'autres conservateurs quitteraient leurs postes dans les prochains jours.

Le journal The Guardian a rapporté mardi que les membres fortement favorables au Brexit au sein du parti conservateur ont menacé Mme May d'une démission au "goutte à goutte" qui minerait son poste de Première ministre.

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