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Le parti PML-N rejette la sentence d'incarcération de l'ex-Premier ministre du Pakistan

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-07-07 à 03:00

ISLAMABAD, 6 juillet (Xinhua) -- Le parti Ligue musulmane du Pakistan - faction Nawaz (PML-N) a rejeté vendredi le verdict d'un tribunal pakistanais ordonnant l'arrestation de l'ex-Premier ministre du pays et ex-président du parti Nawaz Sharif, ainsi que de sa fille, Maryam Nawaz, et de son beau-fils, Muhammad Safdar dans une affaire de corruption.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, le président du PML-N, Shahbaz Sharif, a qualifié cette décision de grande "injustice", ajoutant que l'ex-Premier ministre était victime d'une décision "à visées politiques" des juges.

"Ce jugement restera dans l'histoire en lettres noires", a-t-il dit.

Shahbaz Sharif, ex-Premier ministre de la province pakistanaise du Pendjab, a réaffirmé que Nawaz Sharif, son frère aîné, avait déployé de grands efforts pour assurer le développement de son pays.

Shahbaz Sharif, désigné comme président du PML-N en mars dernier après la disqualification de Nawaz Sharif par le tribunal, a déclaré que le parti ferait campagne contre cette injustice et qu'il sortirait vainqueur des élections générales à venir, prévues le 25 juillet.

La Cour de transparence a condamné Nawaz Sharif à une peine d'emprisonnement de 10 ans pour possession d'actifs excédant son patrimoine déclaré, ainsi qu'à une amende de 8 millions de livres et à la confiscation de ses appartements à Londres par le gouvernement du Pakistan.

Conformément à la Constitution du pays, le condamné conserve le droit de contester la décision du tribunal devant la Cour suprême du pays dans les 10 jours suivant le verdict.

Shahbaz Sharif a annoncé que le PML-N exercerait son droit de critiquer cette injustice et d'entreprendre toutes les procédures pour contester cette décision.

Cette décision repose sur un certain nombre d'erreurs judiciaires, a-t-il dit, ajoutant que ses avocats examineraient l'affaire puis saisiraient la cour compétente pour contester le verdict.

 
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Le parti PML-N rejette la sentence d'incarcération de l'ex-Premier ministre du Pakistan

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-07-07 à 03:00

ISLAMABAD, 6 juillet (Xinhua) -- Le parti Ligue musulmane du Pakistan - faction Nawaz (PML-N) a rejeté vendredi le verdict d'un tribunal pakistanais ordonnant l'arrestation de l'ex-Premier ministre du pays et ex-président du parti Nawaz Sharif, ainsi que de sa fille, Maryam Nawaz, et de son beau-fils, Muhammad Safdar dans une affaire de corruption.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, le président du PML-N, Shahbaz Sharif, a qualifié cette décision de grande "injustice", ajoutant que l'ex-Premier ministre était victime d'une décision "à visées politiques" des juges.

"Ce jugement restera dans l'histoire en lettres noires", a-t-il dit.

Shahbaz Sharif, ex-Premier ministre de la province pakistanaise du Pendjab, a réaffirmé que Nawaz Sharif, son frère aîné, avait déployé de grands efforts pour assurer le développement de son pays.

Shahbaz Sharif, désigné comme président du PML-N en mars dernier après la disqualification de Nawaz Sharif par le tribunal, a déclaré que le parti ferait campagne contre cette injustice et qu'il sortirait vainqueur des élections générales à venir, prévues le 25 juillet.

La Cour de transparence a condamné Nawaz Sharif à une peine d'emprisonnement de 10 ans pour possession d'actifs excédant son patrimoine déclaré, ainsi qu'à une amende de 8 millions de livres et à la confiscation de ses appartements à Londres par le gouvernement du Pakistan.

Conformément à la Constitution du pays, le condamné conserve le droit de contester la décision du tribunal devant la Cour suprême du pays dans les 10 jours suivant le verdict.

Shahbaz Sharif a annoncé que le PML-N exercerait son droit de critiquer cette injustice et d'entreprendre toutes les procédures pour contester cette décision.

Cette décision repose sur un certain nombre d'erreurs judiciaires, a-t-il dit, ajoutant que ses avocats examineraient l'affaire puis saisiraient la cour compétente pour contester le verdict.

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