french.xinhuanet.com
 

Syrie: plus de 320.000 personnes déplacées par les violences à Deraa (HCR)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2018-07-06 à 08:20

GENEVE, 5 juillet (Xinhua) -- Face au déferlement de violence dans la région syrienne de Derra, près de 325.000 personnes auraient fui leurs foyers depuis le 19 juin, a indiqué le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, cité par un communiqué publié jeudi par l'agence onusienne.

Suite au regain de tension à Deraa,a indiqué qu'environ 750.000 vies humaines sont en danger, a-t-il souligné.

Ces déplacés auraient, pour la plupart, trouvé refuge, dans un dénuement total, près des frontières avec la Jordanie. "La plupart vivent dans des conditions de précarité et d'insécurité, dont environ 60.000 personnes qui campent au point de passage frontière avec la Jordanie à Nasib/Jaber", a précisé le Haut-Commissaire.

A l'intérieur de la Syrie, la plupart des personnes déplacées sont contraintes de vivre en plein air ou dans des abris de fortune qui offrent peu de sécurité et de protection contre les éléments, "bien que les communautés locales en Syrie aient ouvert leurs portes pour accueillir un grand nombre de personnes déracinées".

"Un grand nombre de femmes et d'enfants se trouvent parmi les personnes déracinées, ainsi que des personnes âgées, des blessés et des malades", a fait remarquer Filippo Grandi. Le chef du HCR souligne par ailleurs "des travailleurs humanitaires locaux dévoués qui sont venus en aide à la population civile depuis le début du conflit" figurent parmi les déplacés.

Pour le Haut-Commissaire, "les hostilités dans la région frontalière syro-jordanienne constituent un risque vital et ne laissent pas d' autre choix que de rechercher la sécurité en Jordanie voisine".

Si Filippo Grandi salue la générosité d'Amman qui assure généreusement la protection de centaines de milliers de réfugiés syriens depuis le début de la crise, il plaide "pour qu'un refuge temporaire soit octroyé en Jordanie aux personnes en quête de sécurité, étant donnés les dangers immédiats". A cet égard, le chef du HCR appelle la communauté internationale à accorder un soutien immédiat et significatif à la Jordanie, dans un esprit de solidarité et de partage de la responsabilité.

Partageant la préoccupation du HCR concernant le sort des civils, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a apporté son "plein appui" à la déclaration faite par Filippo Grandi.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par email à xinhuanet_french@news.cn

Syrie: plus de 320.000 personnes déplacées par les violences à Deraa (HCR)

French.xinhuanet.com | Publié le 2018-07-06 à 08:20

GENEVE, 5 juillet (Xinhua) -- Face au déferlement de violence dans la région syrienne de Derra, près de 325.000 personnes auraient fui leurs foyers depuis le 19 juin, a indiqué le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, cité par un communiqué publié jeudi par l'agence onusienne.

Suite au regain de tension à Deraa,a indiqué qu'environ 750.000 vies humaines sont en danger, a-t-il souligné.

Ces déplacés auraient, pour la plupart, trouvé refuge, dans un dénuement total, près des frontières avec la Jordanie. "La plupart vivent dans des conditions de précarité et d'insécurité, dont environ 60.000 personnes qui campent au point de passage frontière avec la Jordanie à Nasib/Jaber", a précisé le Haut-Commissaire.

A l'intérieur de la Syrie, la plupart des personnes déplacées sont contraintes de vivre en plein air ou dans des abris de fortune qui offrent peu de sécurité et de protection contre les éléments, "bien que les communautés locales en Syrie aient ouvert leurs portes pour accueillir un grand nombre de personnes déracinées".

"Un grand nombre de femmes et d'enfants se trouvent parmi les personnes déracinées, ainsi que des personnes âgées, des blessés et des malades", a fait remarquer Filippo Grandi. Le chef du HCR souligne par ailleurs "des travailleurs humanitaires locaux dévoués qui sont venus en aide à la population civile depuis le début du conflit" figurent parmi les déplacés.

Pour le Haut-Commissaire, "les hostilités dans la région frontalière syro-jordanienne constituent un risque vital et ne laissent pas d' autre choix que de rechercher la sécurité en Jordanie voisine".

Si Filippo Grandi salue la générosité d'Amman qui assure généreusement la protection de centaines de milliers de réfugiés syriens depuis le début de la crise, il plaide "pour qu'un refuge temporaire soit octroyé en Jordanie aux personnes en quête de sécurité, étant donnés les dangers immédiats". A cet égard, le chef du HCR appelle la communauté internationale à accorder un soutien immédiat et significatif à la Jordanie, dans un esprit de solidarité et de partage de la responsabilité.

Partageant la préoccupation du HCR concernant le sort des civils, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a apporté son "plein appui" à la déclaration faite par Filippo Grandi.

010020070770000000000000011100001373050661