TRIPOLI, 20 juin (Xinhua) -- Le Commandement des États-Unis en Afrique (Africom) a démenti mercredi que des civils aient été tués par une frappe aérienne menée le 6 juin et ciblant quatre terroristes de l'État islamique (EI) en périphérie de la ville de Bani Walid en Libye.

En coordination avec le gouvernement libyen d'union nationale (GNA), les forces américaines ont mené le 6 juin une frappe aérienne de précision près de Bani Walid, à environ 180 km au sud-est de Tripoli, la capitale du pays, tuant quatre combattants libyens associés à l'État islamique, comme cela a été signalé précédemment, a déclaré l'Africom dans un communiqué.

"Suite aux reportages selon lesquels cette opération aurait fait des victimes civiles, le commandement des États-Unis en Afrique a mené un examen approfondi et déterminé que les allégations de victimes civiles n'étaient pas crédibles", indique le communiqué.

"Le commandement respecte la législation sur les conflits armés et prend toutes les précautions réalisables pour réduire au maximum les pertes civiles et autres dommages collatéraux", ajoute le document.

La vallée habitée où a eu lieu cette frappe aérienne est située à environ 140 km au sud de Bani Walid, et c'est un repaire et une base d'opération importante pour les membres restants des groupes combattants.

La Fondation libyenne pour les droits de l'Homme a affirmé que cette frappe aérienne américaine avait tué trois civils "qui n'avaient aucun lien avec les groupes extrémistes".

Cette fondation, en coordination avec les familles des victimes, a fait savoir qu'elle présenterait une demande d'investigation et qu'elle tenait le gouvernement libyen soutenu par l'ONU et le gouvernement américain responsables de ces morts de civils présumés.