Le PM maltais affirme qu'il aurait accepté les migrants de l'Aquarius si Malte avait été le port le plus proche

Publié le 2018-06-18 à 03:00 | french.xinhuanet.com

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LA VALETTE, 17 juin (Xinhua) -- Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a tenu à clarifier sa position sur les 629 migrants récemment bloqués à bord d'un navire humanitaire surpeuplé, affirmant que si Malte avait été le port d'escale le plus proche, elle aurait sans hésitation accepté de les accueillir.

Aucun pays ne peut donner d'ordres à Malte, quelles que soient les relations que Malte entretient avec ce pays, a déclaré dimanche M. Muscat dans une interview radiophonique, en référence à son récent bras de fer avec l'Italie à propos du sort des 629 migrants.

La position maltaise a reçu le soutien de la communauté internationale et de la Commission européenne, a rappelé M. Muscat, soulignant que l'opération de sauvetage avait eu lieu dans les eaux libyennes, et que Lampedusa était à ce moment le port d'accueil le plus proche.

Au début de la semaine, Malte a en effet rejeté la requête de l'Italie, qui lui demandait d'accepter l'Aquarius sur son territoire, après avoir elle-même fermé ses portes au navire. Malte a justifié sa décision en affirmant qu'en vertu du droit international, c'est au port d'escale le plus proche d'accueillir le navire.

M. Muscat a déclaré dimanche que l'Aquarius, alors qu'il était en route vers l'Italie, avait reçu de la part des autorités italiennes l'ordre de jeter l'ancre dans les eaux internationales - une demande qui enfreint le droit international, et a falli provoquer une crise humanitaire.

Si Malte avait été le port le plus proche, il aurait été de son devoir d'accueillir les migrants de l'Aquarius, et l'île n'aurait pas hésité à le faire, a souligné M. Muscat.

Il a expliqué que sa décision de refuser la demande italienne ne visait pas à "jouer au dur", mais découlait du simple fait que son pays n'était pas légalement responsable du navire, et se contentait "d'appliquer le droit international".

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Le PM maltais affirme qu'il aurait accepté les migrants de l'Aquarius si Malte avait été le port le plus proche

Publié le 2018-06-18 à 03:00 | french.xinhuanet.com

LA VALETTE, 17 juin (Xinhua) -- Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a tenu à clarifier sa position sur les 629 migrants récemment bloqués à bord d'un navire humanitaire surpeuplé, affirmant que si Malte avait été le port d'escale le plus proche, elle aurait sans hésitation accepté de les accueillir.

Aucun pays ne peut donner d'ordres à Malte, quelles que soient les relations que Malte entretient avec ce pays, a déclaré dimanche M. Muscat dans une interview radiophonique, en référence à son récent bras de fer avec l'Italie à propos du sort des 629 migrants.

La position maltaise a reçu le soutien de la communauté internationale et de la Commission européenne, a rappelé M. Muscat, soulignant que l'opération de sauvetage avait eu lieu dans les eaux libyennes, et que Lampedusa était à ce moment le port d'accueil le plus proche.

Au début de la semaine, Malte a en effet rejeté la requête de l'Italie, qui lui demandait d'accepter l'Aquarius sur son territoire, après avoir elle-même fermé ses portes au navire. Malte a justifié sa décision en affirmant qu'en vertu du droit international, c'est au port d'escale le plus proche d'accueillir le navire.

M. Muscat a déclaré dimanche que l'Aquarius, alors qu'il était en route vers l'Italie, avait reçu de la part des autorités italiennes l'ordre de jeter l'ancre dans les eaux internationales - une demande qui enfreint le droit international, et a falli provoquer une crise humanitaire.

Si Malte avait été le port le plus proche, il aurait été de son devoir d'accueillir les migrants de l'Aquarius, et l'île n'aurait pas hésité à le faire, a souligné M. Muscat.

Il a expliqué que sa décision de refuser la demande italienne ne visait pas à "jouer au dur", mais découlait du simple fait que son pays n'était pas légalement responsable du navire, et se contentait "d'appliquer le droit international".

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