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La position du chef de l'ONU sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne reste inchangée (porte-parole)

Publié le 2018-06-13 à 11:05 | french.xinhuanet.com

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NEW YORK (Nations Unies), 12 juin (Xinhua) -- La position du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne reste inchangée, a indiqué mardi son porte-parole.

Stéphane Dujarric, porte-parole de M. Guterres, a réitéré la position du chef de l'ONU, à savoir que la dénucléarisation devait être "complète, vérifiable et irréversible."

Personne ne voudrait voir de "marche arrière" dans la dénucléarisation, a déclaré M. Dujarric en réponse à une question concernant le vocabulaire utilisé dans le communiqué commun du président des Etats-Unis Donald Trump et du dirigeant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) Kim Jong Un à l'issue du sommet de Singapour, qui spécifie que "Kim Jong Un réaffirme son engagement ferme et déterminé à dénucléariser totalement la péninsule coréenne".

Au sujet du rôle de l'ONU dans la dénucléarisation, le porte-parole a déclaré que l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires ainsi que d'autres organisations de l'ONU pourraient contribuer à ce processus.

Dans le même temps, il a souligné que ce sommet n'était que "le début d'un processus".

Le secrétaire général a noté dans ses lettres adressées aux deux dirigeants avant le sommet que "la route à suivre imposait de coopérer, de faire des compromis et d'avoir une cause commune".

"La mise en place de l'accord atteint aujourd'hui et des précédents, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, nécessitera de la patience et le soutien de la communauté internationale", affirme le courrier.

"Nous sommes prêts à aider les parties à mettre en place ce processus et à le faire aller de l'avant", assure-t-il.

Lors de la même conférence de presse, Brenden Varma, porte-parole du président de l'Assemblée générale Miroslav Lajcak, a indiqué aux journalistes que "le président considérait le sommet (de mardi) comme un premier pas positif dans la bonne direction."

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