ALGER, 12 juin (Xinhua) -- Le ministre algérien du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale Mourad Zemali a reconnu mardi à Alger l'existence dans son pays du travail des enfants, mais "à des taux très faibles".

"Les résultats des enquêtes réalisées par les services de l'Inspection du Travail au niveau des organismes employeurs ont révélé à chaque fois que le travail des enfants en Algérie existe mais à des taux très faibles", a noté le ministre lors d'une rencontre organisée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants.

Selon M. Zemali, les enfants en Algérie sont scolarisés, gratuitement et obligatoirement, de 6 à 16 ans et que le taux de scolarisation de cette tranche d'âge est de 98%, un taux élevé par rapport à plusieurs pays du monde.

Le ministre a indiqué que l'âge légal pour le travail en Algérie est fixé à 16 ans, soit plus que la norme internationale qui se situant entre 14 ou 15 ans.

Selon le représentant du Bureau de l'Organisation internationale du Travail (OIT) en Algérie, Ali Diahi, présent à cette cérémonie, les statistiques mondiales relatives au travail des enfants font état de 152 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans.

En Algérie, on rencontre les enfants travailleurs au niveau des marchés, sur les routes, autoroutes, gares et plages, généralement en train de vendre des galettes ou autres produits préparés par leur famille. Ils sont employés à des degrés moindres sur chantiers, comme ouvriers agricoles ou receveurs de bus. Jamais des cas de travail d'enfants dans les mines ou dans l'industrie du pétrole ont été signalés.