WASHINGTON, 5 juin (Xinhua) -- Le département d'Etat américain a annoncé mardi que la "campagne de pression maximale" contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) se poursuivrait bien que le président Donald Trump ait déclaré la semaine dernière qu'il n'en appréciait pas l'intitulé.

Au cours d'un point presse, la porte-parole du département d'Etat Heather Nauert a annoncé que "les sanctions et la campagne de pression sont maintenues".

Après sa rencontre avec Kim Yong Chol, le vice-président du Comité central du Parti des travailleurs de Corée au pouvoir en RPDC, M. Trump a confié aux médias qu'il n'avait pas apprécié les termes de "pression maximale" utilisés alors que les relations avec la RPDC s'étaient améliorées.

Suggérant aux journalistes de ne pas "s'embourber dans les détails", Mme Nauert a déclaré que "notre campagne de pression, peu importe comment vous voulez l'appeler, reste fermement en place".

"Nous ne cesserons pas cette campagne de pression tant que la Corée du Nord (RPDC) n'aura pas respecté son engagement de dénucléarisation. C'est une exigence constante de cette administration", a-t-elle ajouté.

Soulignant le fait que Washington reste engagé envers la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne, Mme Nauert a indiqué que les négociations des Etats-Unis avec la RPDC à Panmunjom et Singapour sont "en cours".

"Que vous souhaitiez la qualifier de belliciste ou de pacifiste, peu importe, notre politique reste la même", a-t-elle déclaré.

La réunion de M. Trump avec le dirigeant suprême de la RPDC Kim Jong Un est en théorie prévue pour le 12 juin à Singapour à 9h (heure locale).

La porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders a annoncé plus tôt ce mardi que le sommet aurait lieu à l'hôtel Capella sur l'île singapourienne de Sentosa.