PARIS, 5 juin (Xinhua) -- Le constructeur automobile français PSA est en train de se préparer de quitter le marché iranien sous la pression des Etats-Unis, alors que le groupe n'abondonne pas à faire ses efforts pour obtenir une dérogation, a-t-on appris mardi dans un récent communiqué diffusé par le groupe.

Suite au retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien annoncé le 8 mai dernier, PSA a commencé le processus de suspension des activités de ses joint-ventures en Iran, afin de se conformer à la loi américaine d'ici le 6 août, a fait savoir le groupe, ajoutant qu'"avec le support du gouvernement français, le Groupe PSA est en contact avec les autorités américaines pour envisager une dérogation".

PSA a rappelé avoir signé des accords de joint-venture avec Iran Khodro le 21 juin 2016 et Saipa le 6 octobre 2016, suite à la levée des sanctions internationales contre l'Iran après la signature de l'accord sur le nucléaire iranien le 14 juillet 2015.

L'objectif de ces accords commerciaux "pleinement conformes aux résolutions de l'ONU et aux réglementations américaines, européennes et françaises en vigueur", est d'offrir aux clients iraniens des véhicules modernes Peugeot et Citroën, "au meilleur niveau de sécurité, de confort et de protection de l'environnement", a souligné le groupe.

PSA a indiqué que les suspensions de contrats en Iran n'auraient pas d'impact d'envergure sur ses objectifs généraux ni sur ses orientations financières actuelles puisque les activités du groupe en Iran représentant moins de 1% de son chiffre d'affaires.

PSA a fait savoir qu'il suivait "attentivement" l'évolution du contexte réglementaire et "est en contact avec les autorités des pays concernés, afin de rester en conformité avec toutes les réglementations".