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L'Iran est préparé à faire face aux mesures anti-iraniennes des Etats-Unis, selon le président du Parlement

Publié le 2018-06-02 à 05:25 | french.xinhuanet.com

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Miguel Diaz-Canel, nouveau président de Cuba (PORTRAIT)

TEHERAN, 1er juin (Xinhua) -- Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a déclaré vendredi que l'Iran était parfaitement préparé à faire face aux mesures anti-iraniennes prises par les Etats-Unis après leur retrait de l'accord sur le nucléaire.

M. Larijani a vivement critiqué "l'attitude erronée" dont les Etats-Unis ont fait preuve en se retirant de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, selon l'agence de presse officielle IRNA.

Le président du Parlement a également dénoncé les douze conditions avancées le 21 mai par le Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo pour que Washington renonce à ses sanctions les plus dures contre l'Iran.

Sur ces douze conditions, sept sont liées à des questions régionales, ce qui montre bien que l'hostilité des Etats-Unis envers l'Iran n'a rien à voir avec la question nucléaire, a indiqué M. Larijani.

Le président américain Donald Trump a annoncé le 8 mai que les Etats-Unis se retiraient de l'accord sur le nucléaire iranien, en dépit de l'opposition de la communauté internationale et des avertissements selon lesquels cette décision allait raviver les tensions au Moyen-Orient. Les cinq autres grandes puissances qui ont signé l'accord, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne, se sont par contre engagées à rester membres de l'accord.

Le 21 mai, M. Pompeo a formulé douze demandes très contraignantes vis-à-vis de l'Iran, exigeant notamment qu'il mette fin à son programme de missiles balistiques, cesse son soutien militaire aux groupes militants du Moyen-Orient, ferme son réacteur à eau lourde, autorise un accès complet des inspecteurs internationaux à tous ses sites nucléaires, et libère tous ses prisonniers américains ou originaires de pays alliés des Etats-Unis.

M. Pompeo a menacé d'imposer les "sanctions les plus dures de l'histoire" contre l'Iran si Téhéran refusait d'accéder à ces demandes. Les dirigeants iraniens ont cependant déjà rejeté les exigences de M. Pompeo, et se sont engagés à poursuivre leur propre voie.

Vendredi, les parlementaires iraniens ont soumis un projet de loi ultra-urgent à la présidence du Parlement au sujet des négociations sur le nucléaire qui ont lieu entre le gouvernement et l'Union européenne (UE).

Ce projet de loi complète un autre projet qui vise à répondre aux mesures américaines proposées en mai contre l'Iran par des mesures similaires.

Le projet de loi vise notamment à obtenir du gouvernement iranien qu'il demande des "garanties fiables" à l'UE et aux cinq signataires encore membres de l'accord.

Mojtaba Zonnouri, président du Comité parlementaire sur le nucléaire, a indiqué que les garanties européennes devaient être complètes et exhaustives, et que les négociations avec les pays européens ne devaient pas durer plus d'un mois.

Si l'UE échoue à offrir ces garanties à l'Iran, ou si elle les enfreint après les avoir apportées, l'Iran relancera son cycle complet d'enrichissement de l'uranium, a déclaré M. Zonnouri.

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