La croissance de l'économie mondiale sur la période 2018-2019 avoisinerait les 4%, selon l'OCDE

Publié le 2018-05-31 à 03:25 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 30 mai (Xinhua) -- La croissance de l'économie mondiale sur la période 2018-2019 devrait avoisiner les 4%, soit un niveau proche de la moyenne à long terme, a fait savoir l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) dans la dernière édition des Perspectives économiques de l'OCDE diffusée mercredi à Paris.

"La croissance de l'économie mondiale s'affermit, à la faveur du redressement des échanges, de la progression de l'investissement et du dynamisme des créations d'emplois, sur fond de politiques monétaires très accommodantes et d'assouplissement budgétaire", a indiqué l'OCDE.

Toutefois, l'OCDE souligne aussi dans les Perspectives que d'importants risques liés aux tensions commerciales, aux vulnérabilités relevées sur les marchés financiers et à la hausse des prix du pétrole assombrissent fortement l'horizon, et qu'il faut faire davantage pour garantir une amélioration des niveaux de vie à moyen terme qui soit à la fois conséquente et résiliente.

La faiblesse des taux d'intérêt, même s'ils augmenteront progressivement, conjuguée à l'assouplissement budgétaire dans de nombreux pays, continueront d'étayer l'expansion, qui s'accompagnera de hausses modérées des salaires aussi bien que de l'inflation. Dans la zone OCDE, le chômage devrait chuter pour se situer aux niveaux les plus bas jamais observés depuis 1980, mais des mesures supplémentaires pourraient être prises pour ramener davantage de personnes sur le marché du travail.

"L'expansion économique devrait se poursuivre pendant les deux années à venir, et les perspectives de croissance à court terme sont plus favorables qu'elles ne l'ont été pendant de nombreuses années", a déclaré le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, à l'occasion de la diffusion du rapport, tout en mettant l'accent sur le fait que la reprise en cours reste soutenue par une politique monétaire très accommodante et, de plus en plus, par des mesures d'assouplissement budgétaire, ce qui donne à penser que l'avènement d'une croissance vigoureuse et véritablement autonome n'est pas encore une réalité".

Divers risques pèsent sur l'expansion en cours. Les prix du pétrole ont augmenté fortement l'année passée et si cette tendance se poursuit, elle pourrait alimenter l'inflation et amoindrir la hausse du revenu réel des ménages, a indiqué l'OCDE.

La menace de restrictions commerciales a commencé à exercer un impact négatif sur la confiance, et si de telles mesures venaient à être mises en œuvre, elles auraient des conséquences néfastes sur l'investissement et l'emploi, selon la même source.

Par ailleurs, le risque existe toujours que la normalisation des taux d'intérêt dans certaines économies, notamment aux Etats-Unis, ne mette au jour les tensions et les vulnérabilités financières suscitées par le niveau élevé des prises de risques sur les marchés de capitaux et par l'ampleur de l'endettement, en particulier dans les économies de marché émergentes dont une grande partie de la dette est libellée en devises, a indiqué l'OCDE, ajoutant qu'un assouplissement budgétaire procyclique aurait pour effet d'exacerber encore ces risques.

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La croissance de l'économie mondiale sur la période 2018-2019 avoisinerait les 4%, selon l'OCDE

Publié le 2018-05-31 à 03:25 | french.xinhuanet.com

PARIS, 30 mai (Xinhua) -- La croissance de l'économie mondiale sur la période 2018-2019 devrait avoisiner les 4%, soit un niveau proche de la moyenne à long terme, a fait savoir l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) dans la dernière édition des Perspectives économiques de l'OCDE diffusée mercredi à Paris.

"La croissance de l'économie mondiale s'affermit, à la faveur du redressement des échanges, de la progression de l'investissement et du dynamisme des créations d'emplois, sur fond de politiques monétaires très accommodantes et d'assouplissement budgétaire", a indiqué l'OCDE.

Toutefois, l'OCDE souligne aussi dans les Perspectives que d'importants risques liés aux tensions commerciales, aux vulnérabilités relevées sur les marchés financiers et à la hausse des prix du pétrole assombrissent fortement l'horizon, et qu'il faut faire davantage pour garantir une amélioration des niveaux de vie à moyen terme qui soit à la fois conséquente et résiliente.

La faiblesse des taux d'intérêt, même s'ils augmenteront progressivement, conjuguée à l'assouplissement budgétaire dans de nombreux pays, continueront d'étayer l'expansion, qui s'accompagnera de hausses modérées des salaires aussi bien que de l'inflation. Dans la zone OCDE, le chômage devrait chuter pour se situer aux niveaux les plus bas jamais observés depuis 1980, mais des mesures supplémentaires pourraient être prises pour ramener davantage de personnes sur le marché du travail.

"L'expansion économique devrait se poursuivre pendant les deux années à venir, et les perspectives de croissance à court terme sont plus favorables qu'elles ne l'ont été pendant de nombreuses années", a déclaré le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, à l'occasion de la diffusion du rapport, tout en mettant l'accent sur le fait que la reprise en cours reste soutenue par une politique monétaire très accommodante et, de plus en plus, par des mesures d'assouplissement budgétaire, ce qui donne à penser que l'avènement d'une croissance vigoureuse et véritablement autonome n'est pas encore une réalité".

Divers risques pèsent sur l'expansion en cours. Les prix du pétrole ont augmenté fortement l'année passée et si cette tendance se poursuit, elle pourrait alimenter l'inflation et amoindrir la hausse du revenu réel des ménages, a indiqué l'OCDE.

La menace de restrictions commerciales a commencé à exercer un impact négatif sur la confiance, et si de telles mesures venaient à être mises en œuvre, elles auraient des conséquences néfastes sur l'investissement et l'emploi, selon la même source.

Par ailleurs, le risque existe toujours que la normalisation des taux d'intérêt dans certaines économies, notamment aux Etats-Unis, ne mette au jour les tensions et les vulnérabilités financières suscitées par le niveau élevé des prises de risques sur les marchés de capitaux et par l'ampleur de l'endettement, en particulier dans les économies de marché émergentes dont une grande partie de la dette est libellée en devises, a indiqué l'OCDE, ajoutant qu'un assouplissement budgétaire procyclique aurait pour effet d'exacerber encore ces risques.

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