La chancelière allemande défend son objectif de dépenses militaires

Publié le 2018-05-17 à 03:27 | french.xinhuanet.com

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BERLIN, 16 mai (Xinhua) -- La chancelière allemande Angela Merkel a défendu mercredi le projet de son gouvernement fédéral d'augmenter le budget de défense de l'Allemagne.

S'exprimant à l'occasion de consultations budgétaires en cours devant le Parlement fédéral (Bundestag), Mme Merkel a répondu aux critiques de l'opposition sur l'augmentation prévue de ses financements militaires, de 38,5 milliards d'euros (45,5 milliards de dollars) en 2018 à 41,5 milliards d'euros en 2019.

"Il ne s'agit pas de participer à une course à l'armement, mais simplement d'assurer la disponibilité d'équipements adéquats", a déclaré la chancelière, faisant référence à des plaintes de longues dates du commissaire pour les forces armées allemandes.

Suite à des informations répétées sur le mauvais état des forces armées allemandes, Berlin a la responsabilité de fournir à ses soldats "une gamme bien plus étendue de matériels et d'équipements" pour s'assurer qu'ils soient capables de s'acquitter "de leurs missions internationales, a-t-elle dit.

Les dépenses de défense sont actuellement le deuxième poste le plus important du budget 2018 du gouvernement allemand, mais elles sont loin derrière les charges sociales et liées au marché du travail, prévues à 139 milliards d'euros. Le niveau approprié pour les financements militaires fait l'objet de discussions houleuses au sein de la grande coalition au pouvoir, la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, réclamant une nouvelle augmentation à au moins 1,5 % du produit intérieur brut (PIB), ou environ 60 milliards d'euros.

Le ministre des Finances Olaf Scholz a jusqu'à présent repoussé les appels en ce sens de ses collègues ministres, faisant valoir qu'une hausse des dépenses ne se traduisait pas automatiquement par une meilleure stratégie de défense.

Même si l'Allemagne reste encore considérablement en deçà de l'objectif de budget de défense de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, fixé à 2,0 % du PIB, Mme Merkel a souligné mercredi que l'engagement de l'Allemagne à assumer ses engagements dans le cadre de l'alliance militaire restait une priorité pour Berlin.

"Un pays seul ne peut pas garantir la sécurité", a dit Mme Merkel aux délégués au Parlement fédéral. Réaffirmant sa critique antérieure de la décision du président des États-Unis Donald Trump de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien, Mme Merkel a cependant fait valoir que des relations transatlantiques étroites dans ce contexte conservaient leur valeur malgré les désaccords récents entre l'Union européenne (UE) et l'administration Trump.

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La chancelière allemande défend son objectif de dépenses militaires

Publié le 2018-05-17 à 03:27 | french.xinhuanet.com

BERLIN, 16 mai (Xinhua) -- La chancelière allemande Angela Merkel a défendu mercredi le projet de son gouvernement fédéral d'augmenter le budget de défense de l'Allemagne.

S'exprimant à l'occasion de consultations budgétaires en cours devant le Parlement fédéral (Bundestag), Mme Merkel a répondu aux critiques de l'opposition sur l'augmentation prévue de ses financements militaires, de 38,5 milliards d'euros (45,5 milliards de dollars) en 2018 à 41,5 milliards d'euros en 2019.

"Il ne s'agit pas de participer à une course à l'armement, mais simplement d'assurer la disponibilité d'équipements adéquats", a déclaré la chancelière, faisant référence à des plaintes de longues dates du commissaire pour les forces armées allemandes.

Suite à des informations répétées sur le mauvais état des forces armées allemandes, Berlin a la responsabilité de fournir à ses soldats "une gamme bien plus étendue de matériels et d'équipements" pour s'assurer qu'ils soient capables de s'acquitter "de leurs missions internationales, a-t-elle dit.

Les dépenses de défense sont actuellement le deuxième poste le plus important du budget 2018 du gouvernement allemand, mais elles sont loin derrière les charges sociales et liées au marché du travail, prévues à 139 milliards d'euros. Le niveau approprié pour les financements militaires fait l'objet de discussions houleuses au sein de la grande coalition au pouvoir, la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, réclamant une nouvelle augmentation à au moins 1,5 % du produit intérieur brut (PIB), ou environ 60 milliards d'euros.

Le ministre des Finances Olaf Scholz a jusqu'à présent repoussé les appels en ce sens de ses collègues ministres, faisant valoir qu'une hausse des dépenses ne se traduisait pas automatiquement par une meilleure stratégie de défense.

Même si l'Allemagne reste encore considérablement en deçà de l'objectif de budget de défense de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, fixé à 2,0 % du PIB, Mme Merkel a souligné mercredi que l'engagement de l'Allemagne à assumer ses engagements dans le cadre de l'alliance militaire restait une priorité pour Berlin.

"Un pays seul ne peut pas garantir la sécurité", a dit Mme Merkel aux délégués au Parlement fédéral. Réaffirmant sa critique antérieure de la décision du président des États-Unis Donald Trump de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien, Mme Merkel a cependant fait valoir que des relations transatlantiques étroites dans ce contexte conservaient leur valeur malgré les désaccords récents entre l'Union européenne (UE) et l'administration Trump.

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