France : près de 50% de grévistes à la SNCF ce lundi

Publié le 2018-05-14 à 21:47 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 14 mai (Xinhua) -- La contestation de la réforme ferroviaire connaît un regain de mobilisation avec près de 50% des salariés de la SNCF en grève ce lundi, selon plusieurs médias français.

Surnommé "journée sans cheminots" par les syndicats, ce dix-huitième jour de grève est l'un des plus forts depuis le début du mouvement. La direction a fait savoir par communiqué que la journée de lundi était "très difficile pour nos clients et les cheminots qui vont travailler", évoquant "un sursaut de mobilisation".

Il y a un train sur trois pour les TER, Transilien et TGV ainsi qu'un train sur cinq pour les Intercités. Deux trains sur cinq circulent pour les trajets internationaux avec par exemple quatre trains sur cinq assurés pour l'Eurostar contre aucun train sur les lignes reliant la France à l'Italie.

La direction de la SNCF a fait savoir que tous les usagers dont les trains étaient annulés avaient été "contactés" sans préciser par quel mode. Par ailleurs, ce lundi marque aussi le lancement d'un vote consultatif initié par les syndicats représentatifs du groupe public (CGT-Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots) auprès des 147.000 salariés de la SNCF.

Les salariés qui le souhaitent peuvent voter pour ou contre "le pacte ferroviaire porté par le gouvernement" et la consultation doit se terminer le 21 mai, quelques jours avant l'examen de la réforme au Sénat.

Le rapporteur de la loi, le député LREM Jean-Baptiste Djebbari, a proposé ce lundi matin d'inscrire "l'incessibilité" de la SNCF dans le texte de loi, lors d'une interview sur la radio RMC : "Tout le groupe public ferroviaire, toutes les sociétés qui le composent, restent à 100% détenues par l'État, c'est ce que nous avons écrit dans la loi. (...) Pour être très clair, ce qu'on a inscrit nous c'est 'le capital est intégralement détenu par l'Etat', ce qui en fait est plus fort que l'incessibilité. (...) Mais comme on ne veut laisser aucune place au fantasme de la privatisation, on inscrira 'incessibilité'", a-t-il déclaré.

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France : près de 50% de grévistes à la SNCF ce lundi

Publié le 2018-05-14 à 21:47 | french.xinhuanet.com

PARIS, 14 mai (Xinhua) -- La contestation de la réforme ferroviaire connaît un regain de mobilisation avec près de 50% des salariés de la SNCF en grève ce lundi, selon plusieurs médias français.

Surnommé "journée sans cheminots" par les syndicats, ce dix-huitième jour de grève est l'un des plus forts depuis le début du mouvement. La direction a fait savoir par communiqué que la journée de lundi était "très difficile pour nos clients et les cheminots qui vont travailler", évoquant "un sursaut de mobilisation".

Il y a un train sur trois pour les TER, Transilien et TGV ainsi qu'un train sur cinq pour les Intercités. Deux trains sur cinq circulent pour les trajets internationaux avec par exemple quatre trains sur cinq assurés pour l'Eurostar contre aucun train sur les lignes reliant la France à l'Italie.

La direction de la SNCF a fait savoir que tous les usagers dont les trains étaient annulés avaient été "contactés" sans préciser par quel mode. Par ailleurs, ce lundi marque aussi le lancement d'un vote consultatif initié par les syndicats représentatifs du groupe public (CGT-Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots) auprès des 147.000 salariés de la SNCF.

Les salariés qui le souhaitent peuvent voter pour ou contre "le pacte ferroviaire porté par le gouvernement" et la consultation doit se terminer le 21 mai, quelques jours avant l'examen de la réforme au Sénat.

Le rapporteur de la loi, le député LREM Jean-Baptiste Djebbari, a proposé ce lundi matin d'inscrire "l'incessibilité" de la SNCF dans le texte de loi, lors d'une interview sur la radio RMC : "Tout le groupe public ferroviaire, toutes les sociétés qui le composent, restent à 100% détenues par l'État, c'est ce que nous avons écrit dans la loi. (...) Pour être très clair, ce qu'on a inscrit nous c'est 'le capital est intégralement détenu par l'Etat', ce qui en fait est plus fort que l'incessibilité. (...) Mais comme on ne veut laisser aucune place au fantasme de la privatisation, on inscrira 'incessibilité'", a-t-il déclaré.

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