La chancelière allemande condamne le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien

Publié le 2018-05-11 à 22:47 | french.xinhuanet.com

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BERLIN, 11 mai (Xinhua) -- La chancelière allemande Angela Merkel a condamné vendredi la décision du président américain Donald Trump de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien.

Lors de la convention annuelle de l'église catholique à Münster, Mme Merkel a estimé que la décision de Washington était "une raison de s'inquiéter et de nourrir des regrets". Elle a estimé qu'il "n'était pas correct de terminer de manière unilatérale un accord international aussi important".

Lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani, la chancelière a souligné que son pays restait engagé dans l'accord sur le nucléaire, tout comme la France et le Royaume-Uni.

L'accord historique qui a mis fin au programme d'armes nucléaires iranien en échange de la levée des sanctions économiques imposées à la République islamique avait été signé en 2015.

D'après le porte-parole officiel de Mme Merkel, Steffen Seibert, la chancelière allemande a proposé de nouvelles négociations sur le programme de missiles balistiques iraniens pour tenter de sauver l'accord. Elle a par ailleurs appelé l'Iran à participer à la désescalade des conflits au Moyen-Orient.

Vendredi, Mme Merkel a souligné que le destin de l'accord sur le nucléaire iranien était "une question de guerre ou de paix", mettant en avant les informations concernant de nouveaux actes d'hostilité entre les troupes iraniennes et israéliennes à la frontière entre la Syrie et l'Etat hébreu.

De leur côté, les Etats-Unis, tout comme les Emirats arabes unis (EAU), ont déjà réactivé les premières sanctions économiques contre l'Iran.

Le ministre allemand de l'Economie, Peter Altmaier, a averti vendredi que son gouvernement ne disposait d'"aucun moyen juridique pour protéger ou exclure" les entreprises allemandes des conséquences financières des sanctions américaines.

Parallèlement, son homologue français Bruno Le Maire s'est dit convaincu que le commerce français avec l'Iran se poursuivrait sans encombres et a appelé la communauté internationale à ne pas accepter le rôle de "gendarme économique du monde" revendiqué par Washington.

Les représentants français, britanniques et allemands rencontreront leurs homologues iraniens lundi lors d'une réunion d'urgence.

french.xinhuanet.com

La chancelière allemande condamne le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien

Publié le 2018-05-11 à 22:47 | french.xinhuanet.com

BERLIN, 11 mai (Xinhua) -- La chancelière allemande Angela Merkel a condamné vendredi la décision du président américain Donald Trump de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien.

Lors de la convention annuelle de l'église catholique à Münster, Mme Merkel a estimé que la décision de Washington était "une raison de s'inquiéter et de nourrir des regrets". Elle a estimé qu'il "n'était pas correct de terminer de manière unilatérale un accord international aussi important".

Lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani, la chancelière a souligné que son pays restait engagé dans l'accord sur le nucléaire, tout comme la France et le Royaume-Uni.

L'accord historique qui a mis fin au programme d'armes nucléaires iranien en échange de la levée des sanctions économiques imposées à la République islamique avait été signé en 2015.

D'après le porte-parole officiel de Mme Merkel, Steffen Seibert, la chancelière allemande a proposé de nouvelles négociations sur le programme de missiles balistiques iraniens pour tenter de sauver l'accord. Elle a par ailleurs appelé l'Iran à participer à la désescalade des conflits au Moyen-Orient.

Vendredi, Mme Merkel a souligné que le destin de l'accord sur le nucléaire iranien était "une question de guerre ou de paix", mettant en avant les informations concernant de nouveaux actes d'hostilité entre les troupes iraniennes et israéliennes à la frontière entre la Syrie et l'Etat hébreu.

De leur côté, les Etats-Unis, tout comme les Emirats arabes unis (EAU), ont déjà réactivé les premières sanctions économiques contre l'Iran.

Le ministre allemand de l'Economie, Peter Altmaier, a averti vendredi que son gouvernement ne disposait d'"aucun moyen juridique pour protéger ou exclure" les entreprises allemandes des conséquences financières des sanctions américaines.

Parallèlement, son homologue français Bruno Le Maire s'est dit convaincu que le commerce français avec l'Iran se poursuivrait sans encombres et a appelé la communauté internationale à ne pas accepter le rôle de "gendarme économique du monde" revendiqué par Washington.

Les représentants français, britanniques et allemands rencontreront leurs homologues iraniens lundi lors d'une réunion d'urgence.

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