L'opérateur des Vélib' à Paris retire provisoirement tous ses vélos

Publié le 2018-05-04 à 19:47 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 4 mai (Xinhua) -- Alors que le système de location de vélos en libre-service à Paris tourne au fiasco depuis novembre dernier, Smovengo, l'opérateur des Vélib' dans la capitale française, a annoncé jeudi le retrait provisoire de tous ses vélos.

La start-up française avait remporté l'appel d'offre de gestion de ce service, jusqu'alors assuré par JC Decaux. Or, depuis le lancement du nouveau système en janvier dernier, l'utilisation des vélos suscite une vive polémique du fait de leurs nombreux dysfonctionnements (vélos prêts à l'usage mais qui restent bloqués par l'antivol, batteries déchargées, assistance téléphonique inefficace, nombre de bornes encore incomplet, etc.).

A tel point que le 26 avril dernier, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a demandé à Smovengo d'instaurer "un plan d'urgence" pour le remplacement des vélos qui ne marchent pas et pour assurer le fonctionnement des stations.

Face à la crise, la direction de Smovengo a dévoilé jeudi dans un communiqué ce plan d'urgence articulé autour de quatre mesures, dont le retrait "des 3.000 vélos bloqués en station". "Smovengo avait commencé à retirer les vélos dysfonctionnels qui s'accumulaient. A ce jour plus de 2.000 vélos bloqués ont été retirés station par station, arrondissement par arrondissement. 3.000 vélos seront retirés d'ici le 8 mai et jusqu'à 400 vélos par jour selon la nécessité jusqu'à fin mai", indique le communiqué.

Deuxième mesure, le remplacement de 400 stations sous batterie : "pour garantir la bonne alimentation des 400 stations sur batterie, le dispositif a été lancé lundi 30 avril. Plus de 200 batteries sont changées chaque jour. Le nombre de stations concernées baisse tous les jours au fur et à mesure de leur électrification", a souligné Smovengo.

L'ouverture de nouvelles stations ne se fera plus sur batteries : "désormais, pour stabiliser le système, toutes les nouvelles stations mises en service seront des stations électrifiées. L'arrêt des ouvertures de stations sur batterie est effectif depuis le 25 avril", a précisé l'entreprise, indiquant "accélérer" le raccordement des stations sur batterie, au réseau électrique : "Enedis continue le raccordement au réseau électrique et depuis vendredi 20 avril le rythme d'électrification des stations s'intensifie : 300 stations aujourd'hui sont raccordées au réseau sur 670 stations ouvertes (42%)." L'objectif affiché est d'atteindre un périmètre "de 800 stations à 80% électrifiées".

Dénonçant la baisse de leurs conditions de travail, les ex-employés de JC Decaux réembauchés par Smovengo sont en grève depuis plusieurs semaines. La start-up a indiqué être en train de recruter de nouveaux employés afin "de doubler les effectifs du centre d'appel pour atteindre 160 personnes".

La date d'utilisation de l'ensemble du système Vélib, qui devait être opérationnel dès janvier dernier, n'est pas connue à ce jour.

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L'opérateur des Vélib' à Paris retire provisoirement tous ses vélos

Publié le 2018-05-04 à 19:47 | french.xinhuanet.com

PARIS, 4 mai (Xinhua) -- Alors que le système de location de vélos en libre-service à Paris tourne au fiasco depuis novembre dernier, Smovengo, l'opérateur des Vélib' dans la capitale française, a annoncé jeudi le retrait provisoire de tous ses vélos.

La start-up française avait remporté l'appel d'offre de gestion de ce service, jusqu'alors assuré par JC Decaux. Or, depuis le lancement du nouveau système en janvier dernier, l'utilisation des vélos suscite une vive polémique du fait de leurs nombreux dysfonctionnements (vélos prêts à l'usage mais qui restent bloqués par l'antivol, batteries déchargées, assistance téléphonique inefficace, nombre de bornes encore incomplet, etc.).

A tel point que le 26 avril dernier, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a demandé à Smovengo d'instaurer "un plan d'urgence" pour le remplacement des vélos qui ne marchent pas et pour assurer le fonctionnement des stations.

Face à la crise, la direction de Smovengo a dévoilé jeudi dans un communiqué ce plan d'urgence articulé autour de quatre mesures, dont le retrait "des 3.000 vélos bloqués en station". "Smovengo avait commencé à retirer les vélos dysfonctionnels qui s'accumulaient. A ce jour plus de 2.000 vélos bloqués ont été retirés station par station, arrondissement par arrondissement. 3.000 vélos seront retirés d'ici le 8 mai et jusqu'à 400 vélos par jour selon la nécessité jusqu'à fin mai", indique le communiqué.

Deuxième mesure, le remplacement de 400 stations sous batterie : "pour garantir la bonne alimentation des 400 stations sur batterie, le dispositif a été lancé lundi 30 avril. Plus de 200 batteries sont changées chaque jour. Le nombre de stations concernées baisse tous les jours au fur et à mesure de leur électrification", a souligné Smovengo.

L'ouverture de nouvelles stations ne se fera plus sur batteries : "désormais, pour stabiliser le système, toutes les nouvelles stations mises en service seront des stations électrifiées. L'arrêt des ouvertures de stations sur batterie est effectif depuis le 25 avril", a précisé l'entreprise, indiquant "accélérer" le raccordement des stations sur batterie, au réseau électrique : "Enedis continue le raccordement au réseau électrique et depuis vendredi 20 avril le rythme d'électrification des stations s'intensifie : 300 stations aujourd'hui sont raccordées au réseau sur 670 stations ouvertes (42%)." L'objectif affiché est d'atteindre un périmètre "de 800 stations à 80% électrifiées".

Dénonçant la baisse de leurs conditions de travail, les ex-employés de JC Decaux réembauchés par Smovengo sont en grève depuis plusieurs semaines. La start-up a indiqué être en train de recruter de nouveaux employés afin "de doubler les effectifs du centre d'appel pour atteindre 160 personnes".

La date d'utilisation de l'ensemble du système Vélib, qui devait être opérationnel dès janvier dernier, n'est pas connue à ce jour.

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