Les auteurs des émeutes à Bruxelles condamnés à des peines de travail

Publié le 2018-04-20 à 23:27 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


 

 

BRUXELLES, 20 avril (Xinhua) -- Cinq prévenus dans le dossier des émeutes de novembre 2017 dans le centre de Bruxelles ont été condamnés à des peines de travail de 220 heures, rapporte un communiqué du tribunal correctionnel de Bruxelles vendredi. Le rappeur Benlabel, lui, soupçonné d'avoir incité à la rébellion, a été acquitté.

En février, le parquet avait confirmé ses réquisitions de peines de 24 à 40 mois de prison à l'encontre des prévenus, dont plusieurs mineurs, qui doivent répondre de rébellion, dégradations de biens mobiliers, jets de projectiles, vols ainsi que coups et blessures envers des policiers, rapporte le journal belge "La DH".

Parmi ceux-ci se trouve Jilani D., alias Benlabel, prévenu de menace et contre lequel 2 ans de prison sont requis pour son rôle présumé d'instigateur. Il lui est reproché d'avoir posté un message sur Facebook la veille des émeutes, appelant ses légions de fans à participer à la violence.

L'artiste de 32 ans a contesté et a plaidé l'acquittement, appelant le président du tribunal à "ne pas céder à la pression médiatique". Mais la majorité des suspects a reconnu une partie des faits reprochés et sollicité une suspension du prononcé ou une peine de travail.

Du côté de la partie civile, la zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles, l'Etat belge, la ville de Bruxelles, des entreprises victimes de dégradations, la Stib et des ASBL représentant les commerçants du centre-ville, ont réclamé des dommages de dizaines de milliers d'euros, rapporte La DH.

Le président du tribunal s'est néanmoins montré sceptique quant à l'argumentaire selon lequel le préjudice de la société de transport devait être imputé solidairement aux prévenus, soulignant que certaines personnes n'étaient pas poursuivies pour rébellion mais uniquement pour un vol spécifique ou une dégradation de panneau de signalisation.

Les rixes avaient éclaté à Bruxelles après la qualification de l'équipe nationale marocaine à la prochaine Coupe du monde de football, rapporte le journal belge "Le Soir ".

french.xinhuanet.com

Les auteurs des émeutes à Bruxelles condamnés à des peines de travail

Publié le 2018-04-20 à 23:27 | french.xinhuanet.com

BRUXELLES, 20 avril (Xinhua) -- Cinq prévenus dans le dossier des émeutes de novembre 2017 dans le centre de Bruxelles ont été condamnés à des peines de travail de 220 heures, rapporte un communiqué du tribunal correctionnel de Bruxelles vendredi. Le rappeur Benlabel, lui, soupçonné d'avoir incité à la rébellion, a été acquitté.

En février, le parquet avait confirmé ses réquisitions de peines de 24 à 40 mois de prison à l'encontre des prévenus, dont plusieurs mineurs, qui doivent répondre de rébellion, dégradations de biens mobiliers, jets de projectiles, vols ainsi que coups et blessures envers des policiers, rapporte le journal belge "La DH".

Parmi ceux-ci se trouve Jilani D., alias Benlabel, prévenu de menace et contre lequel 2 ans de prison sont requis pour son rôle présumé d'instigateur. Il lui est reproché d'avoir posté un message sur Facebook la veille des émeutes, appelant ses légions de fans à participer à la violence.

L'artiste de 32 ans a contesté et a plaidé l'acquittement, appelant le président du tribunal à "ne pas céder à la pression médiatique". Mais la majorité des suspects a reconnu une partie des faits reprochés et sollicité une suspension du prononcé ou une peine de travail.

Du côté de la partie civile, la zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles, l'Etat belge, la ville de Bruxelles, des entreprises victimes de dégradations, la Stib et des ASBL représentant les commerçants du centre-ville, ont réclamé des dommages de dizaines de milliers d'euros, rapporte La DH.

Le président du tribunal s'est néanmoins montré sceptique quant à l'argumentaire selon lequel le préjudice de la société de transport devait être imputé solidairement aux prévenus, soulignant que certaines personnes n'étaient pas poursuivies pour rébellion mais uniquement pour un vol spécifique ou une dégradation de panneau de signalisation.

Les rixes avaient éclaté à Bruxelles après la qualification de l'équipe nationale marocaine à la prochaine Coupe du monde de football, rapporte le journal belge "Le Soir ".

010020070770000000000000011107421371257551