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FMI : Lagarde critique le protectionisme et réclame une approche coopérative en réaction aux tensions entre les Etats-Unis et la Chine

Publié le 2018-04-20 à 15:00 | french.xinhuanet.com

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Une semaine d'actualités en images (du 9 au 15 avril 2018)

Miguel Diaz-Canel, nouveau président de Cuba (PORTRAIT)

WASHINGTON, 19 avril (Xinhua) -- Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a prévenu jeudi que l'escalade des conflits commerciaux risquait d'inverser la tendance positive actuelle de la croissance économique mondiale. Elle a appelé les pays à travailler ensemble pour négocier les régulations.

"La dynamique d'expansion globale cyclique reste forte, mais l'escalade des conflits commerciaux et la volatilité des marchés financiers mettent en relief les risques de détérioration au delà des prochains trimestres", a affirmé Mme Lagarde.

La directrice du fonds prêteur a émis ces remarques lors des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, sur fond de contentieux commerciaux entretenus par les Etats-Unis à l'encontre de leurs principaux partenaires commerciaux ces derniers mois.

"Les pays doivent travailler à la promotion d'un système commercial ouvert et réglementé, qui fonctionne pour tout le monde (...) Approcher les régulations de façon coopérative permettra de récolter les fruits de la technologie financière, tout en gérant les menaces qui pèsent sur la stabilité et l'intégrité (du système)", a-t-elle estimé.

Exprimant son inquiétude concernant une potentielle guerre commerciale sans merci entre Washington et Beijing, Mme Lagarde a appelé les pays à "s'éloigner du protectionnisme", arguant que "les restrictions commerciales unilatérales ne s'étaient pas avérés fructueuses".

La directrice du FMI a affirmé soutenir les discussions bilatérales entre Washington et Beijing et a soutenu que les désaccords devaient être résolus lors de rencontres multilatérales.

Elle a cependant rappelé aux responsables de la finance internationale présents à la réunion que les conflits commerciaux entre les deux principales économies mondiales causeraient une érosion inestimable de la confiance des entreprises.

"Il est plus difficile de mesurer cette perte de confiance. Lorsque les investisseurs ne connaissent pas les termes auxquels ils vont échanger, ils sont réticents à investir. Les investissements et le commerce sont les moteurs de la croissance, pourquoi les endommager ?" a demandé Mme Lagarde.

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