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Le personnel de l'ONU de plus en plus souvent visé par des attaques

Publié le 2018-04-20 à 04:00 | french.xinhuanet.com

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Une semaine d'actualités en images (du 9 au 15 avril 2018)

Miguel Diaz-Canel, nouveau président de Cuba (PORTRAIT)

NEW YORK (Nations unies), 19 avril (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déploré jeudi que le personnel de l'ONU était de plus en plus souvent visé par des attaques, en dépit des efforts de l'organisation pour assurer sa sécurité.

Au cours de la seconde moitié de l'année 2017, pas moins de 140 membres du personnel de l'ONU venus de 42 nations différentes ont été tués, dont 123 soldats, trois policiers et 14 civils, a indiqué M. Guterres au cours d'un évènement commémorant les membres du personnel de l'ONU tués dans l'exercice de leur devoir.

"Je me souviens avoir assisté à cette terrible évolution pendant mes dix années en tant que Haut-Commissaire aux réfugiés. Je me souviens qu'au début, des symboles comme la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge ou l'ONU étaient respectés même par les groupes militants et les milices armées les plus féroces un peu partout à travers le monde. Progressivement, j'ai vu ce respect disparaître, jusqu'à ce que je constate des situations où notre personnel était pris pour cible précisément parce qu'il s'agissait de notre personnel, que ce soit durant des missions de maintien de la paix, des missions humanitaires ou d'autres formes d'aide aux populations", a-t-il raconté.

Partout à travers le monde, le drapeau bleu des Nations unies représente les aspirations à la paix, à la sécurité et à un avenir meilleur pour les populations les plus vulnérables, a affirmé M. Guterres.

Ces populations dépendent des hommes et des femmes qui se dévouent au service des Nations unies, qu'il s'agisse du personnel en uniforme, des fonctionnaires internationaux, du personnel local ou des volontaires de l'ONU.

"Cela me peine profondément que des gens puissent perdre la vie en se livrant à ce travail crucial. Et cela me met en colère de voir qu'il y a aussi peu de conséquences à ces attaques contre nous, des attaques qui dans certains cas constituent des crimes de guerre", a-t-il ajouté.

"Sans le courage et le dévouement des nos Casques bleus, de nos travailleurs humanitaires et de tous nos autres collègues, nous ne pourrions pas accomplir ce que nous faisons tous les jours, dans certains des endroits les plus dangereux au monde", a-t-il encore affirmé.

Il a admis que cette situation posait de terribles dilemmes à ceux qui doivent décider où et quand déployer le personnel de l'ONU, notamment lorsqu'il s'agit de l'envoyer dans certaines des régions les plus difficiles du monde, dans les moments les plus dangereux.

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