La vice-chancelière de l'université d'Oxford salue les relations de son université avec la Chine (INTERVIEW)

Publié le 2018-04-18 à 06:00 | french.xinhuanet.com

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LONDRES, 17 avril (Xinhua) -- La vice-chancelière de l'université d'Oxford Louise Richardson a salué les liens qui unissaient son établissement et les grandes universités chinoises, et a souligné que la coopération internationale était essentielle dans le domaine de l'éducation supérieure.

La professeur Richardson a rappelé dans une interview exclusive récemment accordée à Xinhua qu'Oxford travaillait avec des universités chinoises depuis 40 ans, et a ajouté que l'ouverture de la Chine avait été enrichissante pour le monde entier.

Mme Richardson a salué les nombreux liens et collaborations qui existent entre les universitaires d'Oxford et de Chine.

ECHANGES INTERNATIONAUX

"Je pense que la plupart des problèmes auxquels nous faisons face aujourd'hui, qu'il s'agisse du changement climatique, des épidémies ou du terrorisme, ne se limitent pas aux frontières nationales. Notre meilleure chance de trouver des solutions efficaces à ces problèmes est de réunir des gens de différentes nationalités, venus de différentes disciplines, et partageant une même préoccupation pour un même problème. Ce type de collaboration internationale est essentiel à ce que nous faisons ici à Oxford", a-t-elle affirmé.

Oxford a accepté son premier étudiant étranger au 12e siècle. De ce point de vue, les étudiants chinois ne sont arrivés à Oxford que très récemment.

Mme Richardson s'est déclarée heureuse d'avoir des étudiants chinois dans son établissement. "Nous avons admis notre premier étudiant étranger en l'an 1190, et nous n'avons cessé d'accueillir des étudiants et des universitaires internationaux depuis cette date", a-t-elle ajouté.

Oxford est de fait l'une des universités les plus internationales au monde. Un tiers de ses étudiants, et 17 % de ses étudiants de premiers cycles, sont des étudiants internationaux venus de plus de 140 pays différents.

"Nous avons toute une gamme d'étudiants chinois, du premier au troisième cycle. S'ils sont arrivés jusqu'ici, c'est parce qu'ils sont tous très doués, très ambitieux, très motivés, et apportent une grande contribution à notre université", a expliqué Mme Richardson.

PARTENARIAT DE RECHERCHES ENTRE LE ROYAUME-UNI ET LA CHINE

"Nous faisons de la recherche médicale conjointe depuis déjà quatre décennies, et en raison de son importante population, la Chine constitue une très bonne base pour les recherches sur les épidémies", a-t-elle ajouté, soulignant qu'Oxford travaillait depuis de nombreuses années avec l'Académie des Sciences médicales de Chine.

Dans la province chinoise du Jiangsu, Oxford a récemment ouvert son premier centre de recherches à l'étranger au sein du Parc industriel de Suzhou (SIP), le Centre Oxford-Suzhou pour la Recherche avancée (OSCAR).

Mme Richardson a expliqué que ce nouveau centre était un bon moyen de faire de la recherche en collaboration avec les partenaires chinois de l'université d'Oxford, et de se lancer dans des recherches qui ne seraient pas possibles au Royaume-Uni.

CONSEIL PERSONNEL AUX ETUDIANTS

Parmi les étudiants chinois qui préparent leur parcours dans le monde de l'éducation supérieure, nombreux sont ceux qui aspirent à obtenir une place à Oxford ou dans d'autres universités internationales. "Il y a beaucoup de grandes universités dans le monde. S'ils ne sont pas admis dans leur université de premier choix, cela ne les empêchera pas pour autant d'accéder à une excellente éducation", a signalé Mme Richardson.

Elle a également conseillé aux étudiants de toujours suivre leur passion, en étudiant une discipline qui les intéresse.

"J'ai étudié le terrorisme à l'époque où cela n'intéressait personne, et on m'avait conseillé de l'abandonner. J'ai commencé à donner des cours sur le terrorisme à Harvard au début des années 1990, longtemps avant les attaques du 11 septembre. Il y avait quelques étudiants très intéressés, mais mes collègues pensaient que j'étais folle, que les étudiants n'éprouvaient aucun intérêt pour un sujet aussi marginal", a-t-elle expliqué.

Cela n'a pas pour autant refroidi son enthousiasme ou sa fascination pour ce sujet d'étude, qui est évidemment devenu un sujet de recherche majeur après le 11 septembre.

"Travaillez sur des questions qui vous intéressent. Ainsi, vous n'aurez jamais l'impression de travailler", a ajouté Mme Richardson.

Louise Richardson, qui est la première femme à occuper le poste de vice-chancelière de l'université d'Oxford, est née dans une famille de sept enfants, et a grandi en Irlande. Elle a fait ses études secondaires à Waterford, avant d'obtenir une place au Trinity College de Dublin, qui a marqué le début de sa carrière académique.

french.xinhuanet.com

La vice-chancelière de l'université d'Oxford salue les relations de son université avec la Chine (INTERVIEW)

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LONDRES, 17 avril (Xinhua) -- La vice-chancelière de l'université d'Oxford Louise Richardson a salué les liens qui unissaient son établissement et les grandes universités chinoises, et a souligné que la coopération internationale était essentielle dans le domaine de l'éducation supérieure.

La professeur Richardson a rappelé dans une interview exclusive récemment accordée à Xinhua qu'Oxford travaillait avec des universités chinoises depuis 40 ans, et a ajouté que l'ouverture de la Chine avait été enrichissante pour le monde entier.

Mme Richardson a salué les nombreux liens et collaborations qui existent entre les universitaires d'Oxford et de Chine.

ECHANGES INTERNATIONAUX

"Je pense que la plupart des problèmes auxquels nous faisons face aujourd'hui, qu'il s'agisse du changement climatique, des épidémies ou du terrorisme, ne se limitent pas aux frontières nationales. Notre meilleure chance de trouver des solutions efficaces à ces problèmes est de réunir des gens de différentes nationalités, venus de différentes disciplines, et partageant une même préoccupation pour un même problème. Ce type de collaboration internationale est essentiel à ce que nous faisons ici à Oxford", a-t-elle affirmé.

Oxford a accepté son premier étudiant étranger au 12e siècle. De ce point de vue, les étudiants chinois ne sont arrivés à Oxford que très récemment.

Mme Richardson s'est déclarée heureuse d'avoir des étudiants chinois dans son établissement. "Nous avons admis notre premier étudiant étranger en l'an 1190, et nous n'avons cessé d'accueillir des étudiants et des universitaires internationaux depuis cette date", a-t-elle ajouté.

Oxford est de fait l'une des universités les plus internationales au monde. Un tiers de ses étudiants, et 17 % de ses étudiants de premiers cycles, sont des étudiants internationaux venus de plus de 140 pays différents.

"Nous avons toute une gamme d'étudiants chinois, du premier au troisième cycle. S'ils sont arrivés jusqu'ici, c'est parce qu'ils sont tous très doués, très ambitieux, très motivés, et apportent une grande contribution à notre université", a expliqué Mme Richardson.

PARTENARIAT DE RECHERCHES ENTRE LE ROYAUME-UNI ET LA CHINE

"Nous faisons de la recherche médicale conjointe depuis déjà quatre décennies, et en raison de son importante population, la Chine constitue une très bonne base pour les recherches sur les épidémies", a-t-elle ajouté, soulignant qu'Oxford travaillait depuis de nombreuses années avec l'Académie des Sciences médicales de Chine.

Dans la province chinoise du Jiangsu, Oxford a récemment ouvert son premier centre de recherches à l'étranger au sein du Parc industriel de Suzhou (SIP), le Centre Oxford-Suzhou pour la Recherche avancée (OSCAR).

Mme Richardson a expliqué que ce nouveau centre était un bon moyen de faire de la recherche en collaboration avec les partenaires chinois de l'université d'Oxford, et de se lancer dans des recherches qui ne seraient pas possibles au Royaume-Uni.

CONSEIL PERSONNEL AUX ETUDIANTS

Parmi les étudiants chinois qui préparent leur parcours dans le monde de l'éducation supérieure, nombreux sont ceux qui aspirent à obtenir une place à Oxford ou dans d'autres universités internationales. "Il y a beaucoup de grandes universités dans le monde. S'ils ne sont pas admis dans leur université de premier choix, cela ne les empêchera pas pour autant d'accéder à une excellente éducation", a signalé Mme Richardson.

Elle a également conseillé aux étudiants de toujours suivre leur passion, en étudiant une discipline qui les intéresse.

"J'ai étudié le terrorisme à l'époque où cela n'intéressait personne, et on m'avait conseillé de l'abandonner. J'ai commencé à donner des cours sur le terrorisme à Harvard au début des années 1990, longtemps avant les attaques du 11 septembre. Il y avait quelques étudiants très intéressés, mais mes collègues pensaient que j'étais folle, que les étudiants n'éprouvaient aucun intérêt pour un sujet aussi marginal", a-t-elle expliqué.

Cela n'a pas pour autant refroidi son enthousiasme ou sa fascination pour ce sujet d'étude, qui est évidemment devenu un sujet de recherche majeur après le 11 septembre.

"Travaillez sur des questions qui vous intéressent. Ainsi, vous n'aurez jamais l'impression de travailler", a ajouté Mme Richardson.

Louise Richardson, qui est la première femme à occuper le poste de vice-chancelière de l'université d'Oxford, est née dans une famille de sept enfants, et a grandi en Irlande. Elle a fait ses études secondaires à Waterford, avant d'obtenir une place au Trinity College de Dublin, qui a marqué le début de sa carrière académique.

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