ALGER, 15 avril (Xinhua) -- Le ministre algérien de l'Energie Mustapha Guitouni a invité les entreprises japonaises et bahreïnies à investir dans son pays dans le dessalement d'eau de mer, a indiqué le ministère dimanche dans un communiqué.

Cet appel du ministre algérien a été lancé à l'occasion des entretiens qu'il a eus avec les ambassadeurs des deux pays avec lesquels il a également évoqué, selon la même source, les importantes opportunités de coopération et investissements dans les domaines des hydrocarbures (exploration dans l'offshore et la recherche), l'électricité et les énergies renouvelables.

Pour leur part, l'ambassadeur du Japon Kazuya Ogawa a exprimé l'intérêt des sociétés japonaises à continuer à travailler en Algérie au moment où l'ambassadeur bahreïni Fouad Sadek Mohamed El Baharna a émis le voeu, selon le texte, de faire bénéficier les entreprises de son pays de l'expérience de l'Algérie dans le domaine énergétique.

Confrontée dans les années 90 à un stress hydrique aigu, l'Algérie s'est depuis engagée dans une politique de diversification de ses ressources afin de répondre à la demande nationale en eau, dont le recours au dessalement de l'eau de mer.

Le 9 avril dernier, le ministre des Ressources en Eau, Hocine Necib, avait déclaré que les investissements engagés par l'Etat ont placé l'Algérie dans une situation confortable en matière d'alimentation en eau potable, précisant que 85 grands barrages et onze grandes stations de dessalement, ont été réalisés depuis le début des années 2000.

Il a relevé que "la participation du dessalement à l'offre d'eau potable va dépasser à partir de 2020 les 25% ce qui fera de l'Algérie l'un des premiers pays au monde ayant recours dans cette proportion au dessalement".